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 Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila

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Hugo B. Kedzierski
Hugo B. Kedzierski


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MessageSujet: Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila   Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila EmptyLun 17 Juin - 16:09

Sauvetage in extremis
Certaines situations étaient si difficiles à gérer que parfois, on était prêt à faire des choses dont on n'avait pas l'habitude de faire. Des choses que l'on aurait aimé ne pas faire. Hugo sortait parfois pour être en compagnie de ses amis, les bonnes relations avec ses camarades faisant partie des secrets de la réussite des études. On ne pouvait pas réussir quand on avait l'impression constante d'être rejeté, quand on avait envie de rester sous la couette le matin pour ne pas avoir à affronter le regard des autres. Sans être particulièrement populaire, Hugo s'entendait bien avec les autres. Mais ce soir-là, il était seul. Il avait choisi d'être ici, car il était aussi seul dans son appartement, et cela le plongeait dans une déprime atroce. Il avait commencé par faire passer cela en travaillant ses cours, et cela avait été efficace pendant un certain temps. Jusqu'à ce que ses pensées dérivent pour aller vers le sujet qui fâche. Hugo s'était rendu compte que ce soir, il lui faudrait quelque chose de plus fort. Et, sans trop comprendre ce qui lui arrivait, il s'était retrouvé au comptoir, à demander à la jolie serveuse ce qu'il y avait de plus fort. Il n'avait pas retenu le nom de la chose qu'elle lui avait servie, et qui était de son opinion personnelle absolument immonde, mais il devait reconnaître que cela lui avait bien servi. L'alcool avait noyé ses peurs et ses douleurs assez profondément pour que le moral de Hugo s'améliorât, cependant, cela ne chassait pas totalement ses questionnements. Il avait le regard rêveur au dessus de son verre. Il pensait à Asher, comme à son habitude. Il lui manquait cruellement, surtout ce soir, où sa compagnie aurait égayé sa soirée. Au moins, avec lui, il ne se serait pas posé de questions. Il aurait su les taire pour profiter de sa compagnie, même s'il se serait interdit tout contact physique qui pouvait laisser indiquer qu'ils étaient ensemble. Hugo était du genre vigilant, et il était reconnaissant à son amant de comprendre qu'il avait besoin de temps avant de laisser éclater leur relation au grand jour. Cela dit, ce soir, il était tellement triste qu'il lui aurait accordé ce qu'il voulait, si seulement il avait été là...

Hugo ne s'était pas rendu compte de l'endroit où son regard s'attardait jusqu'à ce que la silhouette vienne se poster juste devant lui, les poings serrés contre les hanches et les lèvres pincées en un pli désapprobateur. Pas besoin d'être un expert en langage corporel pour comprendre que l'homme était en colère. Et la raison n'échappait pas vraiment à Hugo, même s'il savait qu'il n'avait pas réellement vu cet homme sur lequel ses yeux s'étaient posés. Pas quand il pensait à Asher. S'il y avait bien une chose que Hugo ne pouvait faire, c'était de lui être infidèle. Or, l'homme n'avait pas vraiment l'air d'être du même avis.

« Hé, la tapette, t'as fini de me mater ? »

Hugo observa attentivement son interlocuteur. Même s'il refusait de s'accepter, il devait reconnaître qu'il avait dû être attiré par son physique d'Apollon, pour s'être attardé si longtemps sur lui. L'homme avait un visage impeccable, aux traits fins et élégants, sans le moindre défaut, pas même le plus petit bouton ou la plus petite imperfection du teint. Et sous ses habits, on devinait un corps d'athlète musclé, l'intégrale, avec les tablettes de chocolat et... bon, mieux valait ne pas trop imaginer ce qu'il y avait sous son T-shirt, même s'il n'y avait qu'un seul homme pour attiser son désir. La rougeur de Hugo était aussi bien due à son imagination qu'au fait d'avoir été surpris en train de regarder quelqu'un alors qu'il ne le voyait pas vraiment.
Il baissa les yeux.

« Je ne vous regardais pas.
- C'est ça, prend-moi pour un idiot, rétorqua l'homme, visiblement pas convaincu par son explication, qui était pourtant la pure vérité. J'aime pas du tout ta manière de me répondre... »

La protestation de Hugo mourut sur ses lèvres. L'homme allait l'accuser d'être gay, ce qui était totalement vrai, mais qui n'aurait pas dû être visible en cet instant. C'était vrai, certes, il réfléchissait à une relation parfaitement homosexuelle, mais personne ne pouvait lire ses pensées. Il aurait pu ne pas s'en soucier, mais Hugo ne pouvait pas laisser passer cela. Il n'était pas prêt à s'accepter, et la simple pensée que la jolie serveuse, même si elle n'éveillait pas de désir en lui, pût savoir ce qu'il était... En tout cas, si un ange gardien ne venait pas à son secours maintenant, la situation allait vite dégénérer...
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Lila E. Wate
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MessageSujet: Re: Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila   Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila EmptyLun 17 Juin - 21:30

Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila A7b36453977c74dd2bc7606aa97076a2



Je n'avais pas besoin de voir pour comprendre... J'étais seule dans mon appartement vide et je n'en avais tout simplement pas envie. Mon plan pour me sortir du pétrin? Foutre le camp de chez moi peut-être? Je sais que ma solution peut vous paraître totalement normal et fort perspicace mais je n'avais personne avec qui foutre le camp. J'avais beau détester la solitude si il y avait une chose que je n'aimais réellement pas s'était sortir en solitaire. Je n'aimais pas voir ce regard que les gens nous jetaient quand ils voyaient qu'on était trop coincé et inimportant pour réussir à convaincre une personne de nous accompagner. Je ne faisais pas partie des catégories de fille coincé qui ne parlait à personne, moi j'étais du genre plutôt sympathique, pas casse pied et limite garçon manqué. La plupart de mes copains étaient des garçon parce que les garçons étaient beaucoup moins complexe quand on y pensait... Avec eux il n'y avait jamais de prise de tête, tout était tellement simple. Je pouvais faire les blagues que je voulais sans insulter personne, sans vexé leur petit manque de confiance en soi... Les mecs n'avaient qu'un égaux difficilement comblable, pas une seconde personnalité qui nous menacait de refaire surface d'une minute à l'autre. Certes j'avais une meilleure amie, Alliyah. Cette fille n'était tout simplement pas comme les autres, elle possédait une personnalité digne d'un ange, un visage digne de celui des plus grandes vedette internationnale et elle me comprenait mieux que mes propres parents, du moins ma propre mère. Je sais que je ne devrais pas penser à ce genre de chose mais je me sentais horriblement mal quand je le faisais. J'avais beau croire que je faisais partis de la meute, du gang, tout portait à croire que s'était le contraire... Regardez, je me retrouvais seul ce soir sans personne pour me tenir compagnie, mon père m'avait abandonné lorsque j'étais petite et je n'avais pas de petit ami. Quand je regardais ma vie tout portait à croire que je n'allais jamais être accepté, jamais intégré. La seule personne qui réussissait à me tirer un sourire s'était Aaron et encore là il refusait d'avouer qu'il m'aimait, à condition que ça soit le cas bien sur! 

Me voilà bien déprimer, coucher sur le seul repaire qui ne me jugerait pas... Mon lit! Allons Lila, depuis quand ta besoin de te plaindre sur ton sort pour vivre, lève ton cul de ton lit et va faire la fête... Séduit un mec et rend Aaron jaloux. Voilà ce que j'avais l'intention de faire, me rendre dans le premier bar que j'allais voir, me taper un mec et prendre une photo de moi et lui qui s'embrassais, j'allais la poster sur facebook et rendre du même coup Aaron jaloux. Je sais que ça peut paraitre jaloux mais je ne crois pas en l'amour, je ne crois pas que je puisse un jour tomber amoureuse d'un mec qui m'aimera en retour. J'enfila une robe courte mauve avec de jolie frange qui descendait le long de mes cuisses un peu plus bas que la robe. Je me fis une ligne de eye liner pour rendre mes yeux plus séduisant puis j'arrangea mes cheveux pour qu'il est un allure négligé voulu. J'enfila des talons aiguilles de la même couleur que mon sac à main... JAUNE! Puis je quitta mon appartement bien déterminé à faire la fête.

Une fois devant le premier bar, je pris une bonne respiration puis j'avança jusqu'à l'entré. J'ouvris la porte sans attendre puis j'entra avec mon allure de femme fatale... Bon d'accord je ne suis pas vraiment une femme fatale du genre de Megan Fox ou Nina Dobrev mais je suis moi et je suis une cupidon digne de ce nom... Autant dire que je suis une créature mise sur terre pour briser des coeurs et pour en faire tomber d'autre. Je me rendis vers le bar pour commander mon premier verre - ou pour me faire payer mon premier verre - quand j'entendis une conversation. Il y avait ce gros mec au gros bras, beau abdominaux, beau visage, qui faisait chier Hugo. Attendez, qu'est-ce que Hugo faisait dans ce bar tout seul? Je passa une main dans mes cheveux, je pris le verre de Whisky que je venais juste de commander cul sec puis j'alla vers Hugo avec mon allure de femme fatale amoureuse. 

'' Bébé je t'ai cherché partout... Il me fallait quelqu'un pour m'aider à m'enlever ma robe dans les toilettes ''

Dis-je en prenant place sur les genoux d'Hugo tout en prenant la peine de montrer aux mecs derrière nous que j'avais un magnifique derrière... J'avais beau être garçon manqué, j'avais un corps plutôt bien roulé. Je passa une main dans les cheveux d'Hugo puis je me pencha pour lui donner un long et grand baisé passionné. Je me tourna pour faire diversion et pour ne pas montrer la surprise sur le visage d'hugo. 

''Tu t'es fait de nouveaux amis mon chéri... Tu me les présentes ''  

Dis-je en souriant aux hommes devant moi. Il en m'intimidait pas... Autant les comparés à de jeune garçon qui se battait pour un camion dans un bac à sable. 

'' Moi c'est Lila... La petite copine d'Hugo. ''  

Dis-je en tendant ma main vers celle des garçons qui mourrait presque de stupéfaction.
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Hugo B. Kedzierski
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MessageSujet: Re: Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila   Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila EmptyMar 18 Juin - 9:34

En l’occurrence, la transcendance décida de le sauver, mais à sa façon. Son sauvetage vint en la personne de Lila, qui prenait des allures de femme fatale. Cela lui faisait bizarre, car Hugo n'avait pas l'habitude de la voir agir ainsi. En général, elle était plutôt du genre garçon manqué, et pas du tout à montrer à quel point elle pouvait être féminine. Cela dit, elle venait à son secours, ce n'était pas vraiment le moment de s'étonner de ses fausses manières. Hugo se rendit compte qu'elle était là lorsqu'une voix l'appela « bébé ». Cela le fit tiquer. La voix était féminine, indéniablement, ce qui lui parut bizarre, comme s'il avait finalement accepté le fait de ne pas être hétéro. Il savait qui elle était, cependant, cela ne l'empêcha pas de son montrer surpris quand la jeune femme s'installa tranquillement sur ses genoux, comme si c'était son droit en tant que « copine », et l'embrassa passionnément. La première chose à laquelle pensa Hugo, ce fut que, si jamais Asher voyait cela, il était mort. Si le coup ne venait pas de son amant, la honte le tuerait à coup sûr. La surprise le figeait dans une expression assez peu flatteuse, la bouche bée et les yeux dans le vague. Il avait voulu être sauvé par quelque chose, il n'allait donc pas se plaindre... même si, pour être honnête, il aurait préféré qu'elle s'abstienne du baiser, car il se sentait mal à l'aise à cause de cela. Lila embrassait très bien, mais Hugo était en couple tout de même, et il avait l'impression d'être en train de trahir Asher. Cependant, il n'osait pas non plus rétorquer quoique ce fût. Il laissait donc Lila se débrouiller pour convaincre l'autre imbécile et ses copains qu'ils feraient mieux de ne pas venir lui chercher des noises. Tant mieux, Hugo n'avait pas envie de finir comme un punching-ball. Mais il aurait préféré que Lila se montrât moins démonstrative. Il essaya de ne pas s'étrangler quand elle se présenta comme sa copine, chose qui l'affolait autant que si l'affirmation était venu d'Asher. Vraiment, les gens ne pouvaient pas laisser ce genre de choses pour l'intimité ?
Cela dit, il était redevable à Lila. La moindre des choses, c'était de jouer son jeu, comme il le faisait à chaque fois. Il détestait sa lâcheté, qui l'empêchait d'assumer ce qu'il était vraiment. La pauvre Lila ne méritait certainement pas d'en faire les frais.

« A vrai dire, on en était pas encore arrivés au stade des présentations. » Hugo avait réussi à contrôler son visage et sa voix pour y masquer toute trace de surprise et de peur. « Hugo, enchanté de vous rencontrer. Je vous paie un verre ? »

Il avait l'air très sympathique, mais son ton indiquait très clairement ce qu'il pensait d'eux. Pas besoin de feindre le mépris, de toute façon. Il haïssait vraiment ce type de personnes qui se pensaient mieux que les autres et qui ne supportaient pas ce qui sortait de la norme. Il essaya de se souvenir de chacun de ces visages, au cas où l'un d'eux lui poserait problème par la suite. Et si l'un d'eux connaissait Asher ? Et s'il lui disait ce qu'il avait vu dans ce bar ? … Non, Asher ne pouvait pas avoir de tels amis, il ne supporterait pas de fréquenter un homophobe. Il n'empêche... peut-être en connaissait-il tout de même un. Oh l'angoisse. Pourquoi est-ce que Lila ne s'était-elle pas contentée de venir lui dire bonjour et de sous-entendre avec subtilité qu'elle était sa copine, au lieu de se montrer aussi démonstrative ?
Les hommes en face de Hugo parurent gênés, et refusèrent poliment son invitation. Poliment, parce qu'ils avaient conscience qu'ils avaient attaqués quelqu'un sans raison... et peut-être aussi parce qu'ils ne voulaient pas froisser la ravissante jeune femme qui se tenait sur les genoux de Hugo. Incroyable comme une femme pouvait faire tourner la tête à un homme... Hugo était bien content que ce ne fût pas son cas, au final, parce que les armes des femmes avaient l'air d'être très bien affûtées. Elles savaient s'en servir et n'hésitaient pas à le faire.

« Si vous le désirez... tu viens, Lila ? On va se trouver un coin un peu plus discret... »

Discret, mais pas pour les raisons auxquelles ces jeunes gens s'attendaient. Certes, Hugo détestait les couples qui s'embrassaient en public, qu'ils soient hétéro ou non. Cependant, ce n'était pas une raison. Il avait besoin de remercier Lila, en lui demandant si elle savait ce qu'elle faisait. Il posa une main sur ses fesses, pour l'inviter doucement à descendre de ses genoux, puis il rechercha le fameux coin discret où ils seraient à l'abri des regards. Il y avait un petit espace, là-bas, qui ferait parfaitement l'affaire. Une fois sur pied, Hugo prit doucement le bras de Lila, et l'y entraîna en essayant de ne pas faire attention aux sifflements admirateurs des hommes qui observaient la belle démarche de son amie. Leurs corps étaient très proches, ce qui devraient faire taire tous leurs soupçons.
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MessageSujet: Re: Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila   Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila EmptyMar 18 Juin - 13:50

Je me sentais mal pour lui. Je voyais bien dans son regard qu'il me trouvait répugnante, très peu attirante et même repoussante. Je n'étais pas réellement triste ou déçu, mon but dans la vie n'était pas de séduire les hommes gays mais plutôt les hétérosexuels, seulement mon amour propre elle était blessé. J'avais l'impression que même en essayant de lui rendre service, il me tournait le dos. Il voulait que je fasse quoi? Que je l'observe se faire battre par ce mec qui était persuadé qu'Hugo l'avait relooker? Ce n'était pas mon genre, je n'aimais pas voir les gays se faire tabasser par les hétéros, ce n'était pas une façon de pensée et je ne comptait pas laisser cette putain de brutte battre mon ami. Seulement qu'est-ce qui allait se passer si Hugo ne reprenait pas sur lui? Il avait clairement l'air peu amoureux et peu heureux avec moi et croyez-moi... Quiconque ayant une petite amie blonde au longue jambe était assurément heureux. J'ignorais ce qui clochait avec lui, je ne l'avais pas embrasser parce que j'en mourrais d'envie depuis longtemps, que j'avais profité de l'occasion pour assouvir un besoin qui me mordillais l'esprit mais pour lui rendre service. Je l'avais embrasser pour le sortir de son pétrin personnel. La moindre des choses aurait été qu'il participe à mon jeu et qu'il soit un peu plus coopératif. Je connaissais les natures des relations d'Hugo, je savais qu'il était en couple avec Asher et qu'il ne voulait pas le tromper parce qu'il était probablement jaloux mais j'essayais de lui sauver la vie merde, je voulais lui rendre service moi. Je sais que c'est inquiétant mais je suis persuadé que si Hugo explique toute la situation à Asher il comprendrait que s'était pour son bien et non pour le plaisir charnel... Merde j'ai fais ça pour qu'il ne finisse pas en sang par terre, pas pour qu'il se chicane avec son copain. Et puis moi aussi j'avais un petit ami, du moins une personne que j'aimais et je n'en faisais pas tout un cas... Bon d'accord il ne m'aimait pas en retour mais ce n'était pas grave, des sentiments restaient des sentiments. 
Je me sentais mal pour lui... J'en avais fait peut-être un peut trop et je ne voulais pas qu'il paie les frais et qu'il se fasse chicaner parce que je n'avais pas été assez prudente. Étrangement je m'en foutais maintenant, je me sentais mieux maintenant que je savais que j'avais eu ma petite vengeance... Tout de même, il avait pensée que j'étais répugnante. Je me tourna pour l'écouter parler, j'étais surprise de voir qu'il s'était contrôlé et qu'il jouait le rôle presque aussi bien que moi. Je lui fis un sourire amoureux en prenant sa main dans la mienne pour paraitre encore plus amoureuse... J'allais stopper les contacts trop complexe et intime et me contenter des choses simples de couple chaste. 

Je me tourna vers les hommes en souriant et en les observants de façon très sévère... Je n'aimais pas les homophobes parce que je trouvais ça ridicule. Merde Hugo n'a pas choisi de tomber amoureux d'un mec et de l'aimer plus que tout au monde, alors arrêter de le faire chier avec ça. Je passa une main dans mes cheveux en me tournant vers Hugo, j'aimais bien jouer les femmes fatales... Le rôle m'irait bien si je faisais attention à mon allure physique plus souvent. Je n'avais pas peur pour Aaron, si c'est gros mec connaissais Aaron tout ça ne ferait qu'améliorer ma situation... Dire que j'étais en couple avec un autre mec s'était comme mettre sa jalousie à l'épreuve et le rendre fou... Ce que je voulais absolument. Je sais que j'ai foutu Hugo dans le pétrin mais je l'avais aidé alors qu'il fasse pareil en m'aidant à rendre Aaron jaloux. 
Je pouvais voir que les hommes en face de nous était gêné d'avoir pu pensée pareil connerie, pour être franche, je trouvais ça amusant. J'étais contente de voir que j'avais un pouvoir sur c'est homme, que je pouvais les faires se sentir du moins coupable envers Hugo. J'étais contente qu'il refuse le verre, je n'avais pas envie de passer la soirée avec de tel crétain, je voulais du moins aller faire la fête de mon côté et laisser Hugo ruminer sa colère dans son coin, parce qu'il allait être en colère. 

'' Oui je viens mon amour ''  

Dis-je en souriant un peu décu qu'il n'utilise pas de petit surnom amoureux, je ne comprenais pas pourquoi il avait encore une fois arrêté de jouer le jeu. Je sursauta quand il aggripa une de mes fesses pour me faire descendre, je lui fis un sourire discret en me tournant pour commencer à marcher. Je ne voulais pas aller dans ce coin, je voulais aller danser et je savais que ça n'allait pas être possible tant et aussi longtemps qu'Hugo ne m'aurait pas chicané. Je passa une main dans mes cheveux en me rongeant un ongle fraichement vernis de jaune. J'ignora les sifflements en me retenant de ne pas me retourner pour lui flanquer une raclé dont il se souviendrait.... Je n'étais pas une marchandise mais une femme, une vraie femme. Je pris place sur le siège qu'Hugo me montrait puis je baissa les yeux sur la table, je savais que je n'avais pas fait les choses bien, je n'avais pas besoin de me faire gronder.

'' Désolé ... '' Dis-je tout bas
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Hugo B. Kedzierski
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MessageSujet: Re: Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila   Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila EmptyMar 18 Juin - 17:53

Une fois qu'il eut le dos tourné, le jeune homme sentit que ses joues étaient en feu. Heureusement, il avait réussi à tenir jusque là. La présence de ces hommes l'avait véritablement énervé. Il détestait avoir à faire à ce type de personnes, qui l'obligeaient à mentir et à tromper le monde... Ils finirent par arriver là où Hugo avait projeté de s'installer. Il s'assit sur la chaise la plus extérieure, tournant ainsi le dos à la salle enjouée. Il avait l'intention d'expliquer ce qu'il ressentait à Lila, mais les mots s'étouffèrent dans sa gorge quand il aperçut son visage. Elle avait vraiment l'air triste et... quel était cette autre émotion ? Il n'arrivait pas vraiment à le définir. Mais son malaise se transforma lorsqu'il se rendit compte qu'il n'était un idiot, qui ne méritait pas ses amis. Elle n'avait voulu que l'aider... d'accord, avec un peu trop d'empressement à son goût, mais tout partait d'un bon sentiment. Et là, elle devait se sentir coupable, comme si elle avait fauté... Mais quel monstre es-tu donc, Hugo ? N'es-tu pas capable de faire preuve d'un peu de reconnaissance ? Oui, bien sûr, il avait toutes les raisons du monde de se sentir mal à l'aise parce qu'il avait l'impression de tromper Asher. Mais ce n'était pas une raison pour en vouloir à Lila... au final, c'était plutôt lui qui s'était mal comporté. Okay, il avait joué la comédie, mais elle avait dû sentir qu'il avait été horriblement gêné par ce qui venait de se passer... Avec douceur, il posa une main sur son menton, et lui fit relever la tête.

« Je t'ai blessée, Lila. Pardonne-moi. Je ne voulais pas te faire mal. »

Une expression de regret sincère se peignit sur le visage du jeune homme. Il ne voulait surtout pas qu'elle croie n'importe quoi. S'il s'était conduit avec maladresse, c'était parce qu'il n'était pas à l'aise avec lui-même. Il avait la tête emplie de questions, certaines assez simples mais demeurant sans réponse quand même, d'autres infiniment complexes. Il ne savait plus trop où donner de la tête, tout simplement. Il avait peur d'à peu près tout. De son avenir. De ses possibilités. De ce qu'il devait faire. Des erreurs qu'il allait sans doute commettre. Il paniquait souvent, il avait paniqué quand Lila était venue sur ses genoux. Il ne savait pas comment il était censé se comporter. Il avait peur de s'attirer des ennuis, et d'en attirer aussi à Lila.

« Putain, Lila, je suis le pire connard que la Terre ait jamais portée ! J'aurais pas dû m'énerver, tout à l'heure. C'est juste que... je suis un lâche, c'est impardonnable... »

Sa main lâcha le menton de Lila, retournant se poster près de lui. Hugo s'approcha d'elle, se penchant par dessus la table sans craindre de renverser quoique ce fût, puisqu'il n'y avait pas de verre, et il lui offrit ce qu'il pouvait lui donner de mieux : un baiser doux, tendre. L'expression de sa plus profonde reconnaissance, et de ses excuses les plus plates. Évidemment, il n'y avait pas d'amour là-dedans, mais assez d'amitié pour rendre l'acte beau. Il s'éloigna un petit peu, les yeux à son tour baissés, et un petit sourire dessiné sur les lèvres. Leur alliance tenait toujours, même si Hugo avait failli la mettre à mal l'espace d'un instant. Cela dit, ils n'étaient pas censés rester ici à se morfondre. Ils étaient là pour faire la fête, et Hugo n'avait pas envie de s'occuper de ses problèmes pour le moment. Connaissant Lila, elle allait avoir envie de danser, de s'amuser. Elle était plus festive que lui, ce qui expliquait sans doute qu'elle avait pu croiser Asher en ce lieu. Quant à lui, il n'était pas connu pour son tempérament de fêtard. Hugo était plutôt du genre à rester tranquillement chez lui le soir, à bosser ses maths et les autres matières qui en avaient besoin, avant de lire, d'écrire ou de passer sur internet voir les dernières nouveautés. Il sortait parfois, en général avec ses amis, la plupart du temps avec Asher, pour qui il avait fait des efforts quand il avait commencé à s'intéresser à lui. Sans être un habitué des bars, il savait y prendre goût, quand il était en bonne compagnie. Il faisait avant tout cela dans un but purement social, essayant  de nouer des liens avec des personnes. Il pouvait s'amuser quand même, mais ce n'était pas ce qu'il préférait... sauf quand son colocataire l'accompagnait. Même s'ils restaient distants en public, il était avec lui, et c'était tout ce qui comptait.

« Tu veux danser, ma belle ? Je suppose qu'un vrai couple ferait cela quand une musique entraînante passe... »

Hugo lui tendit la main, lui laissant cette fois le choix de l'accompagner ou de rester ici.  
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Lila E. Wate
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MessageSujet: Re: Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila   Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila EmptyMer 19 Juin - 1:50

J'étais contre les homophobes, je trouvais ça répugnant... Comment on pouvait juger une personne quand elle n'était même pas responsable de ce qu'elle était? J'ignorais si s'était moi qui était à fond dans la protection des gays et de la nature mais je ne supportais pas que c'est mec risent d'Hugo, personne ne se moquait de mes copains et encore moins d'Hugo... Je connaissais beaucoup de personne mais je ne connaissais personne comme lui, il était doux comme un agneau, adorable et toujours prêt à aider. Il donnait toujours de bon conseil et il prenait la peine de m'écouter quand je lui parlais ou quand je lui racontais des blagues vraiment peu rigolotte qu'il riait par politesse. Bon d'accord il avait agit comme un connard, il m'avait fait sentir horrible et laide. Je sais que je ne devrais pas penser ce genre de chose parce que je suis un cupidon, je sais que je suis censé être belle et à l'aise avec mon corps mais ce n'était pas le cas... Toute ma vie on m'avait répété que j'étais un garçon manqué, que je n'avais aucune grâce et que j'avais de cheveux pire que de la paille. J'ai toujours pensée que je n'étais pas capable de porter des talons haut et encore moins une robe. Je ne crois pas être capable un jour de plaire à un garçon et encore moins le faire tomber amoureux de moi. Je me sentais mal pour Hugo, lui il avait une vie amoureuse, secrète mais au moins il en avait une et moi j'étais en train de la gâcher. Je ne voulais pas qu'Asher apprenne la mauvaise nouvelle, je ne voulais pas qu'il sache que j'avais embrassé Hugo... Je sais que je ne connais pas beaucoup les mecs mais je sais qu'ils sont de nature jalouse, j'ignorais si s'était pareil avec les gays mais j'étais persuadé que le mode d'emploi n'était pas aussi différent que je le pensais. Je baissa les yeux vers la table pour ne pas croiser les siens... J'avais honte de mon comportement, je me sentais horriblement mal, j'avais l'impression d'avoir tout gâché, d'avoir gâché son amourette avec Asher et ma brève amitié avec lui. 

'' Ça va c'est pas si grave que ça... Tu n'es pas le premier garçon à faire ce genre de chose... Ne t'en fais pas pour moi ''

Je voyais qu'il se sentait mal et je ne pouvais que le pardonner... Après tout il était gay et je ne voulais pas attirer ce genre de mec... Je crois qu'il a juste touché une corde sensible, un sujet placé directement sur ma black liste. Je n'étais pas rancunière, du moins pas quand le sujet était lié avec Hugo, il réussissait toujours à me faire sourire avec sa petite bouille enfantine. Je plongea mes yeux dans les siens en souriant, je ne lui en voulais déjà plus, je savais qu'il n'avait pas fait ça par méchanceté, qu'il était amoureux et que l'amour faisait faire beaucoup de connerie. Sans parler que j'avais agit de façon innaceptable, j'avais voulu l'aider mais comme je ne connais pas les limites ou que je ne sais pas complètement comment les reconnaitre j'avais dépassé les bornes. 

'' Tu n'es pas un lâche... Tu n'es pas prêt Hugo. Et puis même si ça serait le cas, tout le monde l'est un peu, on a tous des peurs et des craintes... La tienne est juste lié avec ta vie, laisse toi une chance d'accord? ''

Je le laissa faire en l'observant dans les yeux, pourquoi avait-il enlever sa main? Je sais que je suis sûrement la personne la plus malsaine du monde mais je ne me faisais jamais toucher par un homme, j'étais curieuse comme toute jeune fille de mon âge. Je passa une main dans mes cheveux en me mordillant la lèvre, parfois je ne pouvais pas comprendre le comportement étrange d'Hugo. L'acte qui suivit me dépassa... Je ne pouvais pas comprendre pourquoi il m'avait embrassé mais quand ses lèvres se décollèrent des miennes je compris... Il me demandait pardon, me démontrait son amitié et il me montrait du respet... Me disait que je n'étais pas la femme la plus laide qui lui était donné d'embrasser. Je baissa les yeux en rougissant, j'avais beau être une belle blonde jamais personne ne m'avait embrasser aussi sérieusement, autant dire qu'il était mon deuxième baiser. Je me sentais un peu comme une vieille fille, incapable de trouver chaussure à son pied. Incapable de se faire embrasser une fois par un homme qui l'aimerait, incapable d'avoir des contacts physiques avec l'homme que j'aimais réellement... Étais-je réellement étrange? Je tourna mon regard vers la piste de danse, et merde, je voulais réellement aller danser, me défouler et oublier tout ce qui venait de se passer. Je tourna mes yeux vers Hugo en souriant... Je n'allais pas rester ici! Allez Lila propose lui d'aller danser. J'essayais de prendre mon courage à deux mains quand Hugo me pris de cours. 

'' Tu es sérieux? Tu veux vraiment venir danser? '' 

Dis-je en souriant comme une enfant qui venait d'apprendre que le père noël était dans son salon. Je pris sa main sans attendre sa réponse puis je me dirigea sur la piste de danse... L'une de mes chansons favorite passais. Je passa une main dans crinière indomptable puis je m'éloigna un peu d'Hugo pour ne pas danser collé à lui, je ne voulais pas le rendre froid et méchant encore une fois. Je m'éclatais comme une gamine, je n'étais pas la meilleure danseuse du monde mais je m'amusais au moins. Je m'approcha d'Hugo en souriant pour lui murmurer un truc à l'oreille. 

'' Les vrais couples attendent une chansons plus calme pour se faire des mamoures sans que les gens S'en rendent compte. ''


Je m'éloigna de lui en lui faisant un clin d'oeil complice... Je passa une main dans mes cheveux de nouveau puis je continua à danser comme une folle. J'étais dans ma bulle et je chantais les paroles à tue tête quand un mec vint derrière moi pour me serrer contre lui. Je me tourna en l'observant avec mon air frustré... S'était Aaron mon homme personne d'autre... Je le poussa avec ma main puis je me tourna pour continuer de danser... 5 minutes passèrent avant qu'il ne recommence... Il était vraiment sérieux?
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Hugo B. Kedzierski
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MessageSujet: Re: Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila   Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila EmptyMer 19 Juin - 10:51

S'il y avait une chose que Hugo refusait de faire, avec Lila, c'était de la traiter d'une façon peu courtoise. La jeune femme méritait tout son respect, car c'était une personne généreuse et ouverte d'esprit, qui ne l'avait jamais accusé même lorsqu'il se comportait n'importe comment. Elle était capable de comprendre ce qu'il ressentait, et rien que pour cela, elle était une amie précieuse. Le jeune homme savait qu'il pouvait lui faire confiance, il en avait eu maintes fois la preuve, et en retour, il était prêt à l'aider si elle en avait besoin. Leur alliance se fondait sur la base d'une amitié réelle. S'il acceptait de jouer au couple avec Lila, et non avec une autre fille, ce n'était pas pour rien. Il avait conscience que tous deux savaient à quoi s'en tenir et ne profiteraient pas de la situation pour faire du mal à l'autre. Et même lorsqu'il se comportait comme un crétin, qu'il se montrait injuste avec elle, elle parvenait encore à être compréhensive. Elle gardait le sourire et l'empêchait de se traiter de lâche, faisant preuve d'un entendement incroyable. Elle avait raison, cependant, il n'était pas prêt. Cela dit, il prenait sans doute trop de temps. Il se demandait comment son copain pouvait lui laisser autant de temps pour s'assumer. Il faisait preuve d'une patience dingue à son égard... Un jour, bientôt, il devrait se lancer, il le savait. Commencer par l'avouer à son amie d'enfance, qui était une fille extra, même si elle avait le gros défaut de détester cordialement les gays, depuis que son père avait quitté sa mère et s'était barré avec un homme. Elle n'apprécierait sans doute pas d'apprendre l'homosexualité de celui à qui elle s'était plainte et confiée, au moment de son drame. Et Hugo était un ami trop conciliant pour avoir envie de détruire ses illusions. Il n'empêche, elle devrait savoir, un jour. Comme tout le monde. Il se fichait complètement de la réaction de sa mère, sachant très bien que cela ne la dérangerait pas, du moment que cela ne faisait pas obstacle à sa carrière. Son beau-père serait plus sans doute plus réservé, mais Hugo n'était pas non plus son fils, même s'ils étaient très proches, il ne se permettrait pas de faire une remarque. En voyant ce bilan, on pouvait vraiment dire que, de la part de ceux qui le connaissaient depuis l'enfance ou presque, il ne recevait pas un soutien très actif. Ses amis plus récents, comme Lila, étaient beaucoup plus compréhensifs, et bien plus prêts à l'aider. Cela dit, que n'aurait-il donné pour obtenir une autre réaction de sa mère qu'une simple indifférence teintée d'intérêt ? Encore une petite blessure intérieure. Sa mère avait laissé son père se débrouiller seul, et résultat, un de ses fils étaient morts. Hugo n'avait jamais revu son père, aussi tout son dégoût se reportait sur sa mère. Au fond, il la détestait, même s'il l'aimait quand même. Elle demeurait le seul parent lié par le sang qu'il avait encore...

Il savait que son baiser avait atteint son but : donner une preuve à Lila de son amitié. Il voulait lui montrer qu'il n'était pas un rustre, qu'il savait faire preuve de tendresse, même s'il ne pourrait jamais lui donner plus. Il savait aussi que Lila ne se ferait pas de fausses idées ; de toute façon, elle avait ses propres problème sentimentaux à régler. Un refus, même de la part de Hugo, aurait pu la blesser à mort. Pourtant, elle n'avait pas à se soucier de se faire belle ou non : elle l'était. Même si Hugo était gay, il n'était pas aveugle, il savait reconnaître la beauté chez une femme. Simplement, cette beauté n'éveillait pas de désir en lui. C'était comme de voir une belle œuvre d'art : on pouvait être soufflé, trembler face à cette perfection, admirer la qualité du travail, on n'avait pas forcément envie d'aller plus loin. La contemplation suffisait. C'était un peu cela, chez Hugo : il n'était pas indifférent à la beauté de Lila, mais cela n'avait rien de sexuel, loin de là. Il ne lui viendrait pas à l'esprit de coucher avec elle, ni même avec une autre femme, à part peut-être pour essayer de se convaincre qu'il était hétéro... stade que, depuis qu'il était avec Asher, il avait dépassé depuis longtemps. Sa proposition de danse avait tout autant ravi Lila, et Hugo ne put s'empêcher de se demander, dans son fort intérieur, pourquoi les filles adoraient danser. Il comprenait qu'on ait besoin de faire du sport, de se bouger, et le rythme musical faisait partie du folklore. Cela dit, danser... il n'était pas très bon à cela, selon lui, il pensait qu'il dansait comme un manchot. La vérité était moins cruelle que cela : Hugo ne manquait pas d'élégance, et il aurait été tout à fait à l'aise dans une de ces danses lentes et sensuelles, où les garçons portaient des costumes impeccables, et les filles de longues robes précieuses. La musique de boîte lui convenait un peu moins, mais finalement, il était loin de se ridiculiser, à côté de Lila. Au contraire, il avait l'air plus à l'aise qu'il ne l'était, comme si c'était juste sa tête qui refusait d'admettre que la danse pouvait y aller. Au moins n'avait-il pas une opinion typiquement masculine et stupide, comme quoi la danse serait réservée aux femmes, et que les hommes qui aimaient ça étaient efféminés. Au moins un cliché auquel il ne correspondait pas.

Lila se rapprocha de lui, lui murmurant dans l'oreille quelque chose qui le fit rougir. Hugo rougissait trop facilement, dès que quelque chose le gênait, l'émouvait ou le mettait en colère. En l'occurence, il se sentait plutôt gêné, parce qu'il était quelqu'un d'extrêmement pudique. Il détestait les couples qui faisaient preuve de leur attirance mutuelle de façon un peu trop voyante à son goût, qu'il s'agît d'un couple hétéro ou pas. Cela n'avait rien à voir avec Lila, même si l'idée de faire des « mamours » à quelqu'un d'autre qu'Asher l'aurait de tout façon empli de malaise. Il approcha ses lèvres de l'oreille de Lila, lui répondant avec un brin de malice :

« Tu crois qu'ils en passent dans un night club ? Si je leur demandais de nous passer une valse, je pense que les gens nous en voudraient... ou alors, ils trouveraient ça trop mignon, du moment que ça ne dure qu'une danse. »

Les gens étaient fous, avait décidé Hugo. Au fond, lui aurait préféré une musique plus calme, il se serait senti plus à l'aise. Bien sûr, ce n'était pas le type de gars qui ne jurait que par la musique classique, et pensait que les hits n'étaient que des assemblages de sons disgracieux, qui ne méritaient pas d'être appelé musique... Non, il aimait même bien certaines des chansons que l'établissement passait. Cela ne l'empêchait pas de préférer un rythme plus lent quand il dansait. Quand le rythme était trop rapide, il avait tendance à bouger dans tous les sens sans trop savoir ce qu'il faisait, et cela ne lui plaisait pas trop. Lila s'éloigna de lui en lui lançant un clin d'œil, et Hugo continua de se tortiller un instant, puis il décida qu'il allait faire une pause. Il s'éloigna et se trouva une chaise d'où il pouvait observer les gens. Il apercevait la silhouette de Lila, et un sourire naquit sur ses lèvres. Elle avait l'art pour faire n'importe quoi, et pour être quand même séduisante. Ce n'était pas donné à tout le monde. Il attendit de voir si elle allait l'apercevoir, auquel cas il la rejoindrait peut-être. Pour le moment, il était plutôt heureux. Ses soucis étaient mis de côté, il avait juste besoin de penser à l'instant présent. Pour une fois, il comprenait pourquoi les gens aimaient tant sortir.

Mais il y avait ce type qui essayait de la serrer contre lui... et Lila le repoussait, signe qu'elle voulait être tranquille. Pourquoi est-ce qu'il ne la lâchait pas ? Il n'arrivait pas à comprendre le message, ou quoi ? Hugo n'avait pas envie de se mêler de ce qui ne le regardait pas, mais Lila essayait de le rejeter, donc elle ne voulait pas de sa compagnie. Donc c'était à Hugo de lui rendre ce qu'elle lui avait offert, tout à l'heure. Il s'approcha des deux personnes en se composant un masque d'assurance, déterminé à venir en aide à Lila.

« Ça va, ma Lila ? Tu veux boire quelque chose ? »

Ce n'était certes pas aussi direct que lorsqu'elle était venu à son secours, mais bon. Si elle avait envie d'aller plus loin, elle saurait le lui faire savoir. Il préférait lui laisser l'initiative. Il savait très bien ce que voulait ce jeune homme, et il n'avait pas envie non plus de faire n'importe quoi si Lila ne le désirait pas. Il s'en voudrait, si il brisait toutes ses chances avec lui. Cela dit, elle l'avait repoussé, donc il avait un rôle à assumer.

« Pourquoi vous lui tournez autour ? Vous n'avez pas compris qu'elle n'était pas libre, ce soir ? »
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Lila E. Wate
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MessageSujet: Re: Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila   Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila EmptyMer 19 Juin - 21:16

Toute ma vie on m'avait dit que l'amour était censé être réciproque et merveilleuse... Toute ma vie j'avais vu deux personnes amoureuses, leur monde parfais et leur bisous parfais. Quand j'eu enfin atteint l'âge mur, celui qui nous permettais de prendre toute les décisions qui nous passait par la tête j'ai appris. J'ai appris que l'amour n'était jamais réciproque, que les hommes agissaient pour la plupart du temps presque tous comme des connards, que les baisers s'était fait pour préparer l'excitation avant le sexe... Plus rien n'était romantique maintenant. J'ignorais si s'était dû au départ de mon père du moins, à l'annonce de mon faux père mais je ne croyais plus en l'amour, je ne croyais plus en les âmes soeurs et encore moins au baiser feux d'artifice. Pourquoi j'étais un cupidon alors? Justement parce que je ne croyais plus en rien, dieu à voulu me punir pour la croyance que j'ai perdu, il m'a donné le pouvoir de rassembler les gens et de les laisser s'aimer librement. J'ignorais pourquoi je n'avais pas usé de mon pouvoir pour le couple d'Hugo, du moins pour lui donner la force de s'avouer. Je sais qu'il est persuadé que je ne le comprend pas, je ne suis pas gay et je n'ai pas ce dilemme constamment en tête. Étrangement je le comprenais parfaitement, je connaissais ce qu'un dilemme aussi dur que l'aveux pouvait-être, ce que la vérité pouvait faire peur. Je n'étais peut-être pas homosexuel mais j'étais amoureuse d'un homme qui ne m'aimait pas... Je souffrais du pire amour qui puisse être mis sur terre: L'amour non réciproque. Je sais qu'être gay c'est nul d'une certaine façon parce que le sujet est mal vu dans la société et que c'est difficile de s'avouer mais ce qui était encore plus nulle s'était d'aimer une personne de tout son coeur et ne pas pouvoir le partager avec personne. Je subissais l'humiliation constante d'aimer une personne qui n'osait même pas me regarder trois secondes. J'avais tout le temps l'impression d'être horrible, d'être une laideronne incapable d'attirer une personne. Je savais qu'Hugo n'avait pas voulu me faire souffrir mais il l'avait fait d'une façon détourné, il l'avait fait parce qu'il agissait comme Aaron le faisait souvent, il m'ignorait et me faisait comprendre que je n'étais pas la femme pour lui alors que moi je voulais tout le contraire... Je voulais être la femme de quelqu'un pour une fois, être un peu le centre d'attention.

Je sais que je ne devrais pas dire ça mais le baiser d'Hugo m'avait rappelé un rêve de princesse que je pouvais enfin vivre. Jamais personne ne m'avait embrassé comme ça. N'allez pas croire que j'étais follement amoureuse d'Hugo, je l'aimais bien mais comme un frère et comme un ami que je pouvais embrasser et serrer dans mes bras librement quand le moment en était opportun. Je connaissais l'enjeu de notre jeu et je ne voulais pas que sa aille plus loin que ça, j'avais mes limites et Hugo avait les siennes, hors de question qu'on sorte de notre ligne de confort. Les baisers pour moi s'était très personnel, on ne donnait pas des baisers à n'importe qui, je n'offrais pas mes lèvres à n'importe qui... Hugo n'était pas n'importe qui, il me comprenait, du moins je ressentais sa compréhension, il était comme mon frère. Étrangement je ressentis un pincement au coeur, je sais qu'Hugo n'a pas voulu mal faire encore mais il m'avait fait ressentir un sentiment que j'aurais aimé mieux oublier. Je voulais être embrassé par un garçon qui me démontrerais autant de respet, je voulais vivre mes propres expériences... J'avais un peu honte de l'admettre mais j'étais encore vierge, encore inexpérimenté et encore naïve... Mon coeur était pris mais par la mauvaise personne. Même après les efforts d'Hugo, je me sentais toujours aussi horrible... Je pourrais faire partie des femmes qui sortait avec n'importe qui, je pourrais coucher avec n'importe qui et être une fille populaire mais ce n'étais pas ce que je voulais... Je souffrais parce que je n'avais pas ce que je voulais. J'aurais aimé rendre Aaron jaloux avec Hugo mais Hugo n'était pas réellement le genre de mec à être démonstratif et je ne voulais pas le faire souffrir avec mes histoires triste, je voulais qu'il se découvre et qu'il s'avoue quand il allait être prêt.

Une fois sur la piste de danse, je commença à danser comme une petite folle... J'adorais la musique, s'était en gros la seule chose qui me permettait de m'exprimer complètement. Quand j'avais de la peine je chantais des chansons triste dans ma voiture à tue tête et tout allais bien après. Tout ça était nouveau pour moi, habituellement je dansais dans mon salon seul ou avec Aaron pour le faire rire... Il me trouvait drôle parce que je faisais n'importe quoi. Ce souvenir me tira un sourire... J'avais tellement de souvenir liés à la danse que je ne pouvais que l'aimer, que l'apprécier. Je m'avança pour chuchoter quelque chose que je trouvais drôle... Je pouffa de rire quand je recula et que je vis le visage tout rougis d'Hugo... Je le connaissais pudique mais pas aussi pudique. Je passa une main dans mes cheveux en me bouchant l'autre oreille pour comprendre ce qu'il me disait, tâche plutôt ardu avec la musique et tout. Une fois son récit terminé je m'approcha de lui de nouveau pour lui répondre.

'' Tu n'aimerais pas avoir ton corps tout coulé contre celui d'Asher? Être libre de pouvoir passer ta main dans ses cheveux quand bon te semble? Pouvoir embrasser sa joue rougis par l'émotion? Tu sais Hugo, il n'y à pas que la sexualité qui peut passer dans un slow ou dans une danse plus calme, il y à la sensualité aussi.


Je me recula fière de mon récit, j'espérais le faire encore plus rougir... Bon d'accord j'étais peut-être cruelle mais j'adorais faire rougir Hugo. Il avait un sang froid extraordinaire et rare était les moments ou il perdait le contrôle, je m'amusais à les rendre plus fréquent. J'aimais bien l'ambiance de la boite de nuit, pas parce que tout le monde avait l'air d'animal en rute qui se frottait les un sur les autres mais parce que j'avais l'impression que tout le monde se laissais réellement aller... Un monde remplit de retenue ce n'est pas un monde remplit d'amusement, je ne veux pas vivre dans l'ennuie, je veux profiter de chaque seconde. J'ai beau être persuadé qu'une musique plus calme, plus triste... C'est beaucoup plus beau, sa passe beaucoup plus de sentiment, beaucoup plus de messages, elle ne nous rend pas réellement plus heureux, elle nous en donne l'impression. Je me tourna dans la direction d'Hugo mais il n'était plus là... Merde, je ne l'avais même pas vu partir. J'avais l'impression d'avoir faillit à ma tâche, je me devais de le protéger. Et si c'est mec revenait pour le battre encore? Je sonda la pièce inquiète... Lila arrête tu n'est pas sa mère, arrête de le contrôler... Je ferma les yeux puis je pris une bonne respiration... Je devais lâcher prise.... C'est ce que j'ai fait. 

J'étais dans ma danse quand je sentis un mec auxx gros bras me prendre dans ses bras, j'avais beau lui dire que je ne voulais pas de lui et que je ne voulais pas qu'il me touche il continuait quand même... J'ignorais si s'était la trop grosse quantité d'alcool que ce mec avait ingurgité mais il ne comprenait pas ce que je voulais réellement. Je lui donna une bonne tape sur le torse pour lui faire comprendre qu'il avait dépassé les limites du galant mais son torse était tellement dur qu'il ne sentit presque rien. Je passa une main dans mes cheveux... Je commençais réellement à p aniquer, je n'aimais pas qu'on me touche.... Je réservais ça pour une personne précieuse, quelqu'un qui conterais pour moi. J'allais partir ou m'écrouler par terre quand Hugo arriva, je pris son bras tout de suite pour me tenir sur lui, j'étais morte de trouille... Mon cerveau s'était couper et j'eus de la misère à reconnaitre mon nom quand Hugo le prononca. Je me tourna vers lui en feignant un expression de femme amoureuse mais en vint, je n'étais pas capable de cacher ma peur.

'' J'aimerais bien prendre de l'eau bébé ''

Je passa une main tremblante dans les cheveux d'Hugo, geste que je voulais amoureux même si pour nous deux il était suffisament amical. Je pris une bonne respiration en ne détournant pas les yeux d'Hugo... J'ignorais pourquoi j'étais aussi terrifié, pourquoi je ne faisais pas confiance à ce mec innofencif mais s'était le cas. J'étais morte de froid, morte de peur et je ne pouvais pas placer un mot sans béguailler. J'observa l'homme pendant quelque instant, il me fis un sourire aguicheur que j'ignora en cachant mon nez dans le cou d'hugo... J'entendis un rire puis je sentis un courant froid, signe que le mec venait de partir. Je me décolla d'Hugo puis je lui donna un baiser sur la joue pour le remercier, il n'était pas forcé de faire ce qu'il avait fait.
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Hugo B. Kedzierski
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MessageSujet: Re: Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila   Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila EmptyJeu 20 Juin - 12:54

Un jour, Hugo se sentirait-il libre ? Libre – mot passe partout, qui désignait au fond tout et n'importe quoi. Libre de ses peurs, de ses doutes. Libre des entraves familiales, et du poids indirect que sa mère avait fait peser sur lui pendant toute son enfance, lorsqu'elle lui avait fait comprendre que sa carrière comptait plus que tout le reste, à ses yeux, et qu'elle attendait de son fils qu'il fût un gentil garçon, sage comme une image, et intelligent, qu'elle pourrait exhiber fièrement à ses supérieurs pour leur prouver qu'elle était une femme exceptionnelle, capable de conjuguer vie professionnelle et vie privée sans heurts. Libre de faire ce qu'il voulait, quand il le voulait, sans se poser dix milliards de questions. Et même libre de sa curiosité débordante, qui le poussait à être plus intrusif que nécessaire. Où qu'il regarde, son regard frôle une barrière qu'il n'arrive pas à surmonter. Et cela ne finira jamais. Il se sentira toujours enfermé, oppressé. A moins, bien sûr, de quitter cette vie-là... partir de Tircelieu, se faire oublier. Mais bien sûr, il ne le fera jamais. Il est bien trop attaché à Asher. S'il venait à le perdre pour une raison aussi bête, il ne se le pardonnerait jamais. Il le regretterait jusqu'à la fin de ses jours. Le rencontrer avait été un des plus beaux évènements de son existence. Il avait découvert une personne sûre d'elle et indépendante, mais attentionnée. Quelqu'un qui pensait à lui, qui tenait à lui, et qui ne le voyait pas comme un trophée à montrer à ses collègues, ou comme une personne parmi d'autres dans une liste d'amis. Non. Il avait trouvé quelqu'un qu'il aimait, et qui l'aimait en retour. C'était aussi simple que cela. Le seul élément de difficulté, c'était encore de le faire accepter à la face du monde... et de ne pas avoir honte. Il n'avait pas honte d'Asher, au fond, il avait honte de lui, incapable de s'assumer, mais en même incapable de pensée à une vie sans son petit ami. Malgré ces éléments, il avait une vie sentimentale plutôt stable, par rapport à Lila qui avait tendance à se rabaisser dès qu'on parlait d'amour. Il ne comprenait pas comment elle pouvait avoir aussi peu confiance en elle, alors qu'elle était une fille géniale. Une amie au cœur d'or, qui méritait de rencontrer le garçon qui la ferait sourire, au lieu de se contenter d'embrasser d'un mec gay pour rendre jaloux l'élu de son cœur. Il aurait aimé l'aider bien plus, mais le pouvait-il vraiment ? Ce n'était pas comme s'il pouvait s'immiscer dans ses affaires. Même si il ignorait tout des cupidons, il ne pensait pas que c'était à lui de jouer ce rôle. Lui, il se contentait d'observer. Mais il ne pouvait même pas lui donner des conseils. Quand ils parlaient d'amour, on avait l'impression que Lila en savait plus long que lui... chose qu'il trouvait curieuse, mais sans trop s'en étonner. Après tout, même un célibataire endurci pouvait savoir des choses sur l'amour, alors pourquoi pas Lila ? Elle n'avait rien d'un cas désespéré, non, elle était juste amoureuse de la même personne depuis très longtemps, sans avoir rien obtenu en retour... du moins, pas selon elle. Elle avait l'art de le taquiner. S'il s'était mis à rougir quand elle avait parlé de mamours, il devint encore plus rouge quand elle lui parla d'Asher, et le laissa imaginer ce que ce serait que de danser avec lui. Ce n'était pas forcément le genre de choses auxquelles il penserait, étant donné qu'il n'aimait pas vraiment la danse, mais elle avait vraiment touché un point sensible. Il était parfaitement conscient de la différence entre sexualité et sensualité, bien sûr, mais cela ne l'empêchait pas de se sentir gêné. Pas gêné à l'idée de passer une main dans les cheveux soyeux de son amant, non, il adorait être contre lui, sentir l'odeur de sa peau, même mêlée à celle de tabac qu'il n'aimait pourtant pas, et... non, gêné plutôt à l'idée de spectateur. Et pour le coup, cela n'avait rien à voir avec l'homosexualité ou pas : c'était une question d'éducation. Sa mère avait toujours été très froide et désapprouvait les couples qui s'embrassaient dans la rue. Quand il était encore petit et qu'il voulait lui complaire, Hugo l'approuvait à chaque fois. Ce type de scènes restait gravé dans sa mémoire. Même s'il ne voulait pas admettre qu'il aimait sa mère autant qu'il la détestait, il essayait quand même de satisfaire ses exigences. C'était une preuve suffisante.

« Hé, ça, ça fait partie de ma vie privée. » : avait-il protesté, le visage en feu.

Alors forcément, quand cet homme s'était approchée d'elle, et commençait à la draguer de façon fort peu élégante, Hugo n'aurait pas pu s'empêcher d'agir. Même s'il ne pouvait pas non plus savoir si elle le connaissait ou non, et qu'il n'était pas du genre démonstratif en privé, il devait voler à son secours. Lila avait l'air affolée, et Hugo sut qu'il avait fait la bonne chose quand il avait aperçu son visage. Ce genre de type le dégoûtait encore plus que ceux qui s'en étaient pris à lui, tout à l'heure. S'attaquer ainsi à une femme, c'était vraiment lâche. Hugo n'était pas du genre violent, mais il avait envie de s'expliquer avec ce gars à coups de poing. La main de Lila se retrouva dans ses cheveux, et Hugo la serra tendrement contre son cœur. Que l'homme croit que c'était amoureux, en réalité, il essayait surtout de la réconforter, en lui montrant qu'il était là, qu'il ne la laisserait pas tomber. Et puis, lui, elle ne le repoussait pas. Un petit sourire s'esquissa sur les lèvres de Hugo.

« Tout ce que tu veux, ma chérie... »

Voilà, ce n'était pas si compliqué à dire. Et comme ça, l'autre imbécile allait comprendre qu'elle n'était pas libre, et s'il lui tournait encore autour, c'était vraiment un idiot. Le rire de l'homme quand il s'éloigna lui déplut beaucoup, malheureusement il ne pouvait pas le suivre pour lui dire ce qu'il pensait. Il se demanda s'il ne serait pas plus prudent de rester avec Lila, en attendant. Lila s'éloigna et l'embrassa sur la joue, ce qui fit s'épanouir le sourire de Hugo. Il préférait la voir comme cela qu'effrayée par un lourdaud n'avait sans doute rien dans la tête.

« Tu le connais ? demanda Hugo à voix basse. Parce que si c'est le cas, il faudra que tu me le présentes un jour. J'ai bien envie d'organiser une rencontre entre mon poing et sa joue... »

Il avait l'air plutôt calme, mais au fond de lui, il était en colère. Les garçons étaient tous des idiots, pensa-t-il en s'incluant dans le lot. Il détestait la violence, et pourtant, quand il voyait qu'on touchait trop à sa Lila, il avait envie de distribuer des coups. Comme quoi, il n'était pas si pacifiste qu'il le croyait. Hugo était une personne très calme, mais qui cachait certains aspects plutôt sombres de sa personnalité. Comme le fait qu'il n'aimait pas qu'on touchât à ses amis...
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Lila E. Wate
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MessageSujet: Re: Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila   Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila EmptyVen 21 Juin - 1:27

Je ne connaissais rien aux relations amoureuses, je n'avais jamais été amoureuse, je n'avais jamais connu d'acte physique ou même psychologique alors comment je pourrais comprendre ce sentiment? La vérité est que j'ai vécu toute ma vie dans une relation amoureuse complète. Ma mère fait partie de c'est femme qui adore prendre le premier mec venu, du moins elle le faisait avant de rencontrer mon beau-père. J'ai toujours cru que leur amour était réel, incassable... Le genre d'amour qu'on voit dans les films d'adolescent et qui nous fait toujours rêver à nous en rendre jaloux. Ma mère est un cupidon depuis qu'elle est jeune, sa mère est morte quand elle n'avait que 16 ans d'une crise cardiaque et elle à cessé de croire en l'amour... Tout sa vie elle à vu son père pleurer et souffrir de la mort d'un proche qu'il adorait... Elle est devenu un cupidon le jour de ses 18 ans parce qu'elle avait perdu toute espoir en la vie, en l'amour qu'elle rencontrerait plus tard... Elle a finit par le rencontrer et depuis elle file le parfais bonheur. J'ai eu moi aussi ma part de doute, je suis devenu un cupidon à l'âge de 18 ans parce que j'ai cessé de croire en l'amour. Il existe beaucoup de façon d'aimer une personne, le problème avec moi est que je ne crois plus en aucune d'elle. Mon père m'a abandonné quand j'étais bébé, je n'ai jamais connu l'amour paternel, du moins pas sans mensonge. Ma mère m'aime comme une folle quand mon beau-père n'est pas dans les parages... ont dit souvent qu'on ne peut aimer qu'une personne inconditionnellement, que la plupart du temps l'enfant l'emporte sur tout le reste. Ma mère elle avait choisi l'amour de mon beau-père plutôt que le miens. Je n'ai pas beaucoup d'ami, du moins pas beaucoup pour qui je compte alors je n'ai jamais connu l'amour amicale bien que je l'est déjà ressentit pour beaucoup de mes copains copines. Je n'ai jamais connu l'amour avec un grand A, celle qui est sensé faire arrêter notre coeur de battre... Aaron réussit souvent à faire ce genre de chose quand il se trouve prêt de moi mais je ne l'ai jamais réellement expérimenté. Je crois que j'en est juste marre de souffrir, marre d'être le vilain petit canard, marre de devoir raconter à tout le monde que je suis simplement timide et que je n'aime pas qu'on me touche... La réelle question était que j'avais envie qu'on me touche, je n'étais pas perverse mais j'avais besoin de comprendre, de ressentir, de vivre. J'étais jalouse des couples sur les bancs du parc qui s'embrassait amoureuse, jalouse des textos amoureux, jalouse de la relation secrète d'Hugo... Tant de question me passait par la tête, tant de question que j'adorerais poser à quelqu'un, tant de curiosité innassouvis que je ne pouvais pas assouvir... Certes j'aurais pu demander à Aaron, avec sa grande expérience il aurait pu me raconter plein de chose mais je ne voulais pas qu'il comprenne à qu'elle point j'étais pitoyable. Je crois qu'en fais je vais finir ma vie seul, seul avec mes soixantes chats. Je lui fis un clin d'oeil en me reculant... Je savais que ça faisait partit de sa vie privée seulement la première étape de l'acceptation était d'en parler... Je voulais qu'il en parle pour qu'il comprenne que tout ça était réel, qu'il devait prendre les choses au sérieux et cesser de cacher sa vie à ceux qu'il aimait. 

La peur était un sentiment vraiment aléatoire... Je pouvais ressentir de la peur dans presque tout les relais de ma vie mais jamais comme j'en avais ressentit maintenant... Cette homme avait le pouvoir, il pourrait m'écraser sous ses gros bras et ne jamais me laisser ressortir... Il pouvait aggriper chaque partit de mon corps et ne pas se sentir coupable parce qu'il avait la puissance pour le faire, le contrôle absolu. Ma peur ne venait pas du fait que ce mec était gros et robuste, je tenais souvent tête à Aaron même s'il était beaucoup plus petit, ma peur venait du fait que je perdais le contrôle... Je sais ce que vous vous dites, c'est encore une petite gosse de petit village contrôlante et perfectionniste... Peut-être n'étais-je que ce stupide cliché mais je ne pouvais pas aller contre ce que je ressentais et je le ressentais, j'avais l'impression de couler. Quand il déposa sa main contre ma hanche, mon coeur arrêta de battre, si seulement j'aurais pu me trouver assise sur ce banc juste au côté d'Hugo... Je me sentais mal de ne pas avoir obéit, de m'être laissé embarquer par la musique... À croire que la vie est cruelle quand on décide de la vivre réellement, je retenais la leçon.

Je m'aggripa au bras d'Hugo comme à une boué de sauvetage en pleine tempête. Il était mon roc, le mec qui allait me faire tenir bon le temps que ce mec foute le camp de mon champ de vision. J'avais les jambes tremblantes et j'avais envie de lancer mes talons haut au bout de mes bras, je ne pouvais plus tenir. J'eus d'horrible frissons quand l'homme s'éloigna en rigolant, allait-il revenir quand Hugo aurait le dos tourné? Et si je le rencontrais ailleurs, à l'école par exemple? Je me mordilla un ongle en pensant au différente possibilité. Je leva les yeux vers Hugo, j'avais envie de pleurer...

'' Je suis réellement désolé Hugo... Je n'aurais pas dû danser ''

Dis-je en m'éloignant de la piste de danse pour aller au bar, je me commanda un verre de vodka pure que j'avala cul sec puis j'alla dehors pour me rafraichir un peut... J'avais réellement envie de pleurer, j'avais toujours cru du plus profond de mon être qu'un touché devait être romantique, sensuel et je me battais pour ce genre de valeur. J'ignorais si s'était parce que j'étais un cupidon et que l'amour propre et tout cette connerie là me faisait mal mais j'avais mal... Mon coeur avait envie d'exploser. Je m'accroupis par terre en cachant mon visage avec mes mains.
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Hugo B. Kedzierski
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MessageSujet: Re: Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila   Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila EmptyVen 21 Juin - 13:01

La soirée continuait dans la joie et la bonne humeur, les fêtards profitant de l'ambiance exceptionnelle du night club, particulièrement enjouée ce soir. Ce n'était pas rare d'y voir du monde, mais ce soir-là, on pouvait dire que le club était bondé, et les gens qui dansaient avaient beau être aussi serrés que des sardines, ils n'en avaient rien à faire. Tout ce qui comptait, c'était l'éclate pure : oublié le reste, seul comptait cet instant magique, où les corps se frôlaient au rythme de la musique. Mais cette euphorie n'était pas partagée de tous. Pour commencer, Hugo était beaucoup plus réservé. Il n'était pas à proprement parler mal à l'aise, mais quelque chose le retenait de sombrer dans cette folie, déjà naturellement. Il avait toujours du mal à se détendre en présence d'inconnus, de toute façon. Le jeune homme affectionnait bien plus les réunions intimes avec ses proches, des personnes sur qui il pouvait compter. Il ne comprenait pas comment on pouvait oublier qu'on s'amusait avec des personnes qu'on ne connaissait ni d'Ève ni d'Adam. Il n'était pas vraiment preneur de ce type de divertissement, de toute façon. Par certains côtés, il ressemblait beaucoup au stéréotype du matheux qui ne vit que pour cela. Par d'autres, non. Il croyait en l'amitié, et en l'occurrence, il aurait tout fait pour préserver Lila du chagrin qu'elle semblait en train de vivre. Il ne pouvait pas la protéger des bobos du quotidien, il ne pouvait pas vivre sa vie à sa place, mais il aurait aimé lui arracher un sourire. Il pouvait juste se comporter comme le meilleur ami du monde, proposer son épaule quand elle en avait besoin, et la pousser en avant à d'autres moments. Lila non plus n'était pas conquise par l'atmosphère du night club, en cet instant. Disparue, sa joie pure éveillée par ses trémoussements endiablés. Le visage de Lila s'était décomposé quand l'autre homme avait osé la toucher, et le bonheur n'arrivait pas à reprendre ses droits. Il ignorait pourquoi elle réagissait aussi violemment, et se dit qu'il aurait dû être une fille pour comprendre cela. Il concevait parfaitement que c'était désagréable de se faire tripoter par un inconnu - oh oui, lui qui détestait justement les fêtes trop bondées... -, qu'il y avait de quoi angoisser quand on se sentait perdre le contrôle. Mais la détresse qu'il lisait sur le visage de son amie devait avoir une assise bien plus profonde. A quoi pensait-elle, alors qu'elle essayait de repousser les avances déplacées ? Qu'est-ce-qui pouvait la rendre aussi désespérée ? Hugo ne songea pas une seule fois à lui signaler que sa prise était un peu forte et qu'elle lui faisait mal. Cette douleur-là ne comptait pas, et puis, il sentait que Lila avait besoin de agripper à lui. Elle avait besoin de lui, et il espérait vraiment qu'il allait se montrer à la hauteur. Elle lui avait tant apporté, plus qu'il ne le méritait, il ne pouvait pas lui faire défaut au moment où c'était à lui de lui offrir son aide. Le jeune homme croisa ses yeux, et fut horrifié par ce qu'il y vit. La détresse de Lila était si grande qu'il ne savait pas du tout comment réagir. Aussi se contenta-t-il de la suivre au bar, se laissant guider sans protester, conscient de la soutenir plus qu'il ne pensait le faire. Il la regarda avaler cul sec de la vodka - mauvais signe - avant de la regarder partir. En soupirant, il attendit un peu, regardant les danseurs et les buveurs cohabiter dans cet espace clos. A vrai dire, lui aussi avait besoin d'un peu d'air frais... Bousculant sans vergogne ceux qui se dressaient sur son chemin, il atteignit la porte que Lila avait emprunté quelques secondes plus tôt et la retrouva accroupie au sol, le visage dans les mains. Il espéra qu'elle n'avait pas rendu le contenu de son estomac, sinon, cela irait encore plus mal. Heureusement, le bitume semblait indemne, ce qui indiquait qu'elle n'était pas malade. Son trouble était intérieur. Doucement, Hugo s'approcha, et s'accroupit à ses côtés.

« Lila ? »

Il hésita un instant sur l'attitude à suivre, puis décida que le regard des autres importait peu face à la détresse d'une amie. Tant pis ce qu'on en penserait, tant pis si on le trouvait ridicule ; il devait l'aider. Il passa délicatement un bras autour des épaules de Lila, sentit ses tremblements, et quand ils se calmèrent un peu, il l'attira contre lui, lui offrant le refuge de ses bras pour pleurer tout son saoul, si elle le désirait. Dans cette épreuve, elle n'était pas seule. Il était là, même s'il n'avait pas beaucoup de mots à lui offrir. Hugo n'était pas très doué avec les mots, il s'emmêlait vite les pinceaux ; ce n'était pas pour rien qu'il préférait les chiffres, plus carrés, et qu'on ne pouvait fléchir avec des sentiments. Tant qu'on ne changeait pas les paramètres, le résultat d'une opération ne variait jamais. Elle était stable, elle n'ouvrait pas de nouvelles questions. Pas de significations cachées derrière. On devait juste considérer ce qu'on avait sous les yeux, et rien de plus. La main de Hugo effleura le dos de Lila en une caresse rassurante.

« Ne te laisse pas abattre par la vie, Lila. Ton heure n'est simplement pas encore venue, mais elle viendra, et sans doute plus tôt que tu ne le penses. Quand tu t'y attendras le moins. L'attente n'est simplement que la plus dure des épreuves. Mais c'est ce qui fait qu'ensuite, tout va mieux. »

Il ne savait pas trop d'où il sortait tout cela. De sa propre expérience ? Il ne se rappelait pas vraiment d'avoir souffert un jour. Il avait attendu, mais ce n'était pas Asher qu'il pensait trouver au bout du chemin. Il avait pensé attendre une femme, avec qui il pourrait fonder la famille qu'il n'avait pas eu étant petit. Une famille avec deux parents attentionnés, qui faisaient passer leurs enfants avant le reste. Quand avait-il abandonné ce rêve ? Il était surpris de constater que, désormais, il lui paraissait inconcevable de suivre cette si classique voie. Son chemin était plus compliqué, mais il savait qu'il voulait l'arpenter, et avec qui il désirait avancer. Et c'était un garçon qui avait la chance d'être l'élu. A présent que l'attente s'était terminée, il ne voulait rien d'autre qu'Asher. Pas besoin de plus, l'étudiant suffisait largement. Il n'avait pas à regretter tout ce qui avait pu se passer avant, comme si toutes les épreuves avaient été nécessaires pour le construire et en faire un homme. Bien sûr, il n'en avait pas encore fini. Il acceptait Asher tel qu'il était, mais il ne s'acceptait pas, lui. Il pensait parfois qu'Asher méritait mieux qu'un type incapable de prendre un engagement qui changerait sa vie à jamais. Car une fois qu'il s'admettrait comme homosexuel, plus de retour en arrière possible. Oubliée, l'insouciance de celui qui ne se connaît pas encore. Peut-être que l'heure de Hugo n'était pas encore arrivée. Elle était proche, mais il restait encore ce pas à franchir. Et quand il le franchirait... alors sa vie pourrait réellement commencer.

« Ne fais pas attention à moi, surtout. Je ne suis pas l'exemple que tu devrais prendre. Tu es une fille géniale, et tu ne mériterais pas de souffrir à cause de moi, et de mon incapacité à dire que je... que je suis gay. Si je te dégoûte trop, on peut arrêter... »

Il avait encore du mal à croire à ce qu'il venait de faire. Il venait de prononcer le mot fatidique à voix haute, à la porte du night club ! Okay, peut-être que personne ne l'avait entendu... et peut-être pas. Mais tant pis, au fond, ce qui était fait était irrémédiable. Si quelqu'un l'avait entendu, il n'y pourrait rien. Et puis, cela devait bien sortir un jour, et s'il n'arrivait pas à décider du moment opportun, alors sans doute que le destin le rattraperait, et déciderait pour lui. Peut-être avait-il eu raison d'oser le dire. Il ne se sentait pas plus libre pour autant, non. Simplement, il avait l'impression d'avoir affaire à son épreuve personnelle. Et cette fois, il ne devait pas dire non. Il devait avancer.
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MessageSujet: Re: Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila   Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila EmptyDim 23 Juin - 15:43

J'ignorais si mon rôle de cupidon me donnait l'impression d'être coincé dans une espèce de boite amoureuse oui si justement j'avais trop la pression pour me laisser complètement aller. J'avais peur de quoi? J'ignorais ce que j'avais à perdre en disant à Aaron que je l'aimais, qu'il me dise, non je ne veux plus être ton ami parce que tu m'aimes? Ce serait ridicule! Une partie de moi avait réellement envie de lui dire je t'aime, je me sentais prête... J'étais persuadé que mes sentiments étaient fondé et qu'il n'était pas faux, j'aimais réellement cette homme. L'autre partie de moi, la trouillarde, ne voulait pas lui dire parce qu'elle était persuadé qu'Aaron l'humilierait de toute les façons possible. Parce que voilà de quoi il était question, l'humiliation. Je fais partie des rares personnes qui n'aime pas pleurer en publique par peur de perdre la face, je fais partie du rare clan qui n'aime pas être déplacé, qui à son avis sur tout et qui est d'une franchise extrême pour être sur que rien ne lui reviendrait au nez plus tard. Je connaissais assez Aaron pour savoir qu'il n'était pas totalement le genre de mec à rire des sentiments des autres, au contraire, il était compatissant et adorable mais comment savoir qu'il ne rirait pas des miens? J'étais un putain de cupidon, je pouvais avoir tout les mecs que je voulais en claquant des doigts, juste en usant de mes charmes et en usant de mon pouvoir magique... Cette espèce de force d'attraction que je dégageais pour aider les gens à tomber amoureux... La magie du cupidon était simple en fait, les gens croyaient qu'il tombait amoureux de la fille de leur rêve mais en fait, il tombait amoureux de moi et je m'arrangeais pour que cette amour reste masqué et se projète sur une autre femme, l'élu que j'aurais choisi. J'aimais bien être une cupidon, 50 % du temps en fait... L'autre partie du temps, je détestais mon pouvoir.... Pourquoi? Parce que je ressentais tout ce que les autres ressentais quand il était trop amoureux ou suicidaire parce que leur copain les avaient laissés. Le problème avec ma panique dans ce bar n'avait pas été que lié avec cette homme et ses mains baladeuse mais également avec son histoire... Cet homme avait perdu sa femme dans un accident tragique, en fait, elle faisait partie des nombreuses femmes tués par les loups la nuit. Il était venu dans les bars pour faire tout ce que la plupart des villageois tentaient de faire, oublier. Pouvais-je réellement lui en vouloir d'être tombé amoureux? S'était mon pouvoir, je vivais pour faire tomber les gens amoureux. En réalité je n'étais pas dépressive, je me sentais mal pour ce mec, je vivais ses sentiment, je pouvais ressentir son coeur brisé.

J'entendais la voix d'Hugo comme si elle me venait d'un autre monde beaucoup plus lointain, je pouvais ressentir son touché mais pas assez pour qu'il ne me sorte de mes pensées. Je savais ce que ça faisait de se faire toucher, je savais le sentiments qu'on devait ressentir quand une personne qu'on aimait le faisait mais j'ignorais tout de l'amour... Cette homme avait vécu tellement de chose, tellement de moment heureux avec cette femme qu'il n'arrivait plus à se sortir la tête de l'eau. Mon coeur se serrait comme si il n'arrivait plus à pomper mon sang, j'avais l'impression de me vider, de perdre mon âme dans sa douleur. Le truc était que je n'avais pas envie de pleurer, j'étais juste morte de trouille... Je ne voulais pas ressentir ce genre de sentiment, du moins, pas avant d'avoir avoué mon amour pour Aaron et qu'il ne l'est refusé. Je revins à moi quand Hugo me serra dans ses bras, s'était comme le contact qu'il me fallait, je le serra dans mes bras si fort que j'eus presque l'impression de l'écraser. Je mis mon nez dans son cou comme si il était le seul refuge qui me faisait du bien. Le seul remède contre ma magie était un nouvelle amour à analyser, Hugo m'aimait comme un amie de longue date, un amie fidèle à qui je pouvais faire confiance... je me devais de l'écouter. Je repris conscience de nouveau avec ce que je ressentais, Hugo m'aidait. Je leva les yeux vers lui en retrouvant toute ma lucidité, je venais de voir vrai... Un amour aussi vrai que celui de cette homme.

'' Tout ce que je vois de l'amour c'est mal Hugo... J'ai vu dans ce bar un homme malheureux, amoureux plus qu'il ne l'aurait dû. Sa femme est morte assassiné Hugo, il était ici parce qu'il pleurait, qu'il avait besoin d'oublier. Ensuite il y a toi, pris au piège dans une relation que tu aimerais vivre mais que tu ne peux pas assumer, et ce n'est pas ta faute... Tu as peur au fond qu'il te rejète quand tu auras tout avoué, tu as peur d'assumer ce que tu es parce que les gens sont méchant et qu'il ne respecte personne... Comment je peux savoir qu'Aaron ne me fera pas la même chose quand il apprendra que je l'aime? Qui me dit qu'il ne partira pas comme tout les autres?

Je voyais Hugo souffrir, je ressentais sa douleur quand il s'agissait d'Asher, je pouvais tout comprendre... Je passa une main dans mes cheveux, j'étais perdu parce que je voulais aimer une personne, me laisser aller dans une relation qui marchera et qui m'amènera au septième ciel mais je ne pouvais tout simplement pas... Je ressentais l'amour de tout ceux que je connaissais autour et cette amour n'était que négative. Je ne connaissais pas d'être complètement heureux, personne d'amoureux au point de dire que sa vie en valait la peine, personne qui n'est pas perdu un être qu'il aimait. Toute cette réflexion me ramenait toujours à cette même question: Pourquoi aimer si tout ce qui nous en retire c'est la perte? Pourquoi aimer une personne si elle est destiné a nous être enlevé? Pourquoi j'étais la seule personne à voir clair? On finissait tous par mourir un jour ou l'autre, on finissais toujours par perdre d'une façon ou d'une autre, pourquoi continuer à s'entêter sur des relations qui finiront toujours vers l'échec?

'' Je ne veux pas arrêter... Hugo tu me surprendras toujours et c'est ce que j'aime de toi. Tu te rend compte de ce que tu viens de faire, tu viens de dire le mot, celui que tu n'aurais jamais prononcé avant... Hugo je devrais prendre exemple sur ton courage pour faire pareil avec Aaron, tu es un exemple pour moi. ''

Dis-je en souriant tout en lui caressant la joue, geste affectif que j'adorais lui faire, toucher une personne me permettait de savoir comment il se sentait réellement et Hugo se sentait libérer... Inquiet mais libérer d'un petit poids. J'étais tellement fière de lui, j'avais l'impression qu'Hugo devenait un homme et que je ne pouvais rien faire pour l'aider dans son cheminement. Je l'observais et je l'admirais, il me rendais fière de lui, en totale admiration.
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Hugo B. Kedzierski
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MessageSujet: Re: Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila   Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila EmptyDim 23 Juin - 20:39

Hugo se sentait dans une position de léger malaise, comme si le fait d'avoir énoncé à voix haute le fait qui lui donnait des sueurs froides depuis si longtemps l'avait affecté. Il ne pouvait pas se dire qu'il était content de l'avoir fait, car c'était un acte tellement dérisoire. Il avait juste énoncé une vérité le concernant, tout comme il aurait pu dire : « Je m'appelle Hugo », ou « J'aime les maths ». Absolument rien d'exceptionnel, en somme. Et pourtant, cela le remuait. Parce qu'il n'avait jamais pris conscience de l'ampleur de sa difficulté à énoncer quelque chose d'aussi simple. Il avait beau le savoir, et être en totale acceptation de lui-même dès lors qu'il se trouvait en compagnie d'Asher, en réalité, il y avait toujours une part de lui qui se refusait, un peu comme Lila refusait d'admettre ce qui la liait à Aaron. Se mentir à soi-même était une des pires choses que l'on pouvait se faire : le jeune homme savait qu'il s'y était adonné, sans même en prendre conscience, quand il avait bâti ses rêves d'adolescent, alors que des signaux auraient dû l'alarmer. Des signaux dont il n'avait pas le souvenir, et qu'il avait dû s'obliger à oublier. Pourtant, ils avaient été là. Le cœur qui s'emballait face à un garçon, chose qu'aucune fille de sa connaissance, même la plus jolie, n'était parvenue à faire. Le fait de contrôler son regard quand il était dans un vestiaire, pour une raison qui dépassait largement sa propre pudeur. La joie déraisonnable à être entouré de jeunes hommes séduisants, qui l'avait peut-être poussé à se montrer plus sociable, à accepter de sortir. Il ne se souvenait pas, il ne voyait donc pas ce qui avait pu se produire pour en arriver. Mais il savait où cela l'avait mené : dans les bras d'Asher, un asile qu'il espérait ne jamais devoir quitter. Ce qu'Asher éveillait, c'était bien plus que du désir : il y avait de l'amour, là-dedans, le vrai, celui dont on n'arrivait pas à se débarrasser la tête, et qui était toujours en arrière plan de ses pensées. Hugo savait que cela le changeait. Il avait conscience, grâce à lui, que le monde ne tournait pas exactement comme il se l'était imaginé jusque là. Il avait conscience que tous n'étaient pas des humains lambda comme lui. Il avait conscience qu'on leur mentait depuis la naissance, et qu'on continuerait de le faire jusqu'à la mort. Et ce n'était pas seulement la conscience de Hugo dans le domaine du surnaturel qui avait évolué : certains aspects de sa personnalité s'étaient exacerbés. Sa possessivité, par exemple ; il savait que, s'il avait aussi peur pour Asher, quand celui-ci sortait, c'était parce qu'il ne voulait pas le voir lui échapper. Cette part de lui-même l'effrayait, au fond, mais il savait qu'elle faisait réellement partie de lui, que ce n'était pas une modification de son caractère. Simplement un de ses traits, qui trouvaient dévoilés par la situation. On pouvait en dire de même pour son dévouement : une personne qu'il aimait trouvait en lui un allié qui, malgré ses doutes et ses peurs, finissait toujours par accepter ce qui l'effrayait, même s'il n'en avait pas envie, et qui soutenait celui ou celle qu'il considérait comme son amie. Avec Asher, cela pouvait aller très loin, vu qu'il était capable de lui conserver sa confiance alors même qu'il le soupçonnait de meurtre. Avec Lila, c'était déjà très fort, même si cela ne pouvait évidemment atteindre ce degré. Peu importait ce qu'elle cachait, dans le fond, elle avait une belle âme, et c'était tout ce qui importait à Hugo, qui n'avait rien besoin de plus pour la soutenir. Il savait qu'elle comptait sur lui, qu'elle avait compris qu'il était prêt à beaucoup de choses au final, même s'il faisait des difficultés avant d'y concéder. Le jeune homme pouvait aller jusqu'à accepter de se sacrifier, mais c'était une acceptation qui prenait du temps, et qui ne se faisait pas sans beaucoup de protestations de sa part.

La laissant s'épancher, en écoutant les malheurs de l'homme qui l'avait approchée, Hugo se sentit soudainement tout drôle. Une part de lui s'émerveillait de lui trouver une telle empathie, preuve qu'elle en valait vraiment la peine, parce que lui n'était pas sûr de pouvoir faire preuve d'autant de sympathie pour un inconnu. Oh, pour un ami, il pouvait beaucoup pardonner, évidemment, mais sa générosité avait ses limites, surtout quand on l'avait pris pour un idiot. Mais une autre part de lui était soudain glacée, en proie à une incompréhension que Lila, prenant toujours refuge contre lui, ne paraissait pas remarquer. Crispé, il se rendait compte que Lila n'aurait pas dû savoir tout ce qu'elle avait deviné de l'homme. Un amoureux malheureux, il voulait bien le croire, Lila avait l'air d'en être une aussi, elle pouvait donc aisément le reconnaître. Mais savoir que sa femme était morte ? Plus que cela, assassinée ? Comment pouvait-elle le savoir ? L'avait-elle déjà croisé ? Avait-elle vue sa photo dans le journal ? Ou... quelque chose de plus secret ? Avant de devenir le colocataire de son petit ami, Hugo aurait accepté la première hypothèse sans hésiter. A présent, il avait bien plus de mal. Il avait l'impression que le monde s'écroulait lentement autour de lui. Lentement, mais sûrement. Depuis qu'il avait eu son intuition avec Asher, les... preuves, ou du moins les indices... ne cessaient de s'accumuler. Des détails sordides dont il n'aurait probablement pas fait attention autrefois, mais qui avaient désormais de l'importance à ses yeux. Il ne pouvait plus accorder sa foi aveuglément, même s'il continuait de le faire... ou du moins, essayait. Hugo doutait, et le pire de tout, c'était qu'il doutait de ce qui comptait le plus à ses yeux. Mais s'il avait pensé en arriver à douter de Lila... malheureusement, le mal était fait. Elle lui touchait la joue, affectueusement, lui adressant toute son admiration, inconsciente du trouble qui l'habitait. Immobile, il ne répondit pas, les yeux dans le vague. Puis il se releva doucement, en laissant Lila le plus délicatement possible. Il n'avait plus le cœur à la consoler. Il n'y avait qu'une seule personne au monde qui aurait pu le prendre par les sentiments, et le convaincre de ne pas changer d'attitude, de continuer à croire. Une seule personne sur plus de six milliards.

« Je vois. » : lâcha-t-il d'un ton froid.

Mais non, il ne voyait rien du tout, il était dans le brouillard, et il détestait cela. Peut-être se comportait-il comme un enfant, en agissant ainsi, peut-être qu'il boudait. Mais il avait besoin de lui poser la question. Il ne posait jamais de questions à Asher, du moins, jamais directement ; il se contentait toujours de moyens détournés, et pas toujours très subtils, pour lui exprimer ce qu'il ressentait. Hugo n'avait jamais été très doué en paroles, et il avait tendance à être encore plus maladroit quand il se sentait troublé, comme c'était le cas à présent. Et dire que la source de ce trouble était Lila, à cause d'une simple remarque... mais depuis quand était-il devenu cet être suspicieux, qui ne voulait plus croire à l'explication la plus rationnelle, comme cela avait été toujours son cas ? Cela le dégoûtait, et en même temps... pour le coup, il se sentait libéré. Comme si Asher avait légèrement déplacé une de ses œillères, et qu'une partie infime du vrai monde s'offrait désormais à lui. Minuscule, mais suffisante pour comprendre à quoi il avait affaire. Il s'éloigna de quelques pas, prit une profonde inspiration, avant d'enchaîner sur un ton mécanique :

« Si ton Aaron s'en va parce que tu lui as exposé tes sentiments, c'est qu'il n'en vaut pas la peine. Bien sûr que tu peux souffrir, mais au bout d'un moment, il faut se lancer. Tu dis que tu m'admires, mais pense un peu à moi. J'étais incapable de m'admettre comme gay, pas même en pensée, quand j'ai commencé à succomber au charme de mon copain. Je ne l'aurais sans doute pas remarqué si je n'avais pas été réellement amoureux de lui. Cela me faisait horreur, mais il en valait la peine. »

Sa manière de parler aussi ouvertement de ses sentiments, comme si son homosexualité était quantité négligeable, témoignait de la profondeur de son trouble. Quelque chose l'inquiétait tellement qu'il jetait aux orties toute sa prudence pour se concentrer sur ce point. Hugo ne savait pas s'il était blessé ou non, mais il s'appliquait à ne rien laisser paraître du chaos qui régnait dans sa tête. Il était incapable de dire ce qu'il ressentait, incapable même de déceler une émotion d'une autre : toutes étaient mélangées, et il préférait garder sa distance avec Lila, par peur d'exploser. Tant qu'il se contrôlerait, il n'exploserait pas. Hugo n'était pas du genre à s'énerver, mais les maux s'accumulaient, et aucun être humain ne peut vivre constamment sous ce fardeau. Vient un moment où il a besoin de l'accumuler. Il ne savait pas s'il était proche de ce point ou non, mais mieux valait faire comme si c'était le cas. Il ne voulait pas que Lila vît cette sombre part de lui-même...

« J'avais sans doute plus de raison que toi de me retenir de lui avouer mes sentiments, en fait. Mais j'ai fini par le faire, et je ne le regrette pas. Même s'il m'avait rejeté, j'en aurais tiré un enseignement. Je l'aurais peut-être enfoui au fond de moi, oublié avec le temps, mais la leçon serait ressortie un jour ou l'autre. J'aurais su que je voulais finir ma vie avec un homme, même dans le cas où je l'aurais commencée avec une femme. »

Bien sûr, il y avait quand même une différence majeure : l'homme désiré ne réagissait pas de la même façon dans chacune des deux histoires. Asher savait bien mieux qu'Aaron ce qu'il voulait. Entre lui et Hugo, finalement, tout s'était enchaîné plutôt facilement. Hugo s'était senti en confiance, il avait du coup écouté ce que son cœur lui disait. Peut-être avait-il eu peur de faire le premier pas, mais quand il s'était retrouvé face à Asher, et qu'il l'avait pour la première fois, cela lui avait paru tout naturel. Il n'avait pas eu peur de sa réaction, au fond, savait que, même dans le cas où ses sentiments ne seraient pas partagés, il avait fait ce qu'il devait faire. En revanche, Lila avait l'air d'avoir beaucoup plus de mal à gérer ses rencontres avec Aaron. Elles semblaient la mettre à l'aise, comme si cela éveillait en elle plus de tristesse que de joie. Elle ne parvenait pas à faire ce premier pas décisif, et Aaron non plus ne voulait pas le faire. Hugo n'était pas un spécialiste de l'engagement, loin de là, il ne pouvait pas les en blâmer... mais il avait quand même réussi à dépasser ce stade. Oui, il ne s'assumait pas encore totalement, mais il s'acceptait bien plus que lorsqu'il avait rencontré Asher. Il avait déjà fait énormément d'efforts, et son amant lui laissait le temps nécessaire, même si Hugo savait qu'il était long, mais pas infini. Et il savait aussi qu'il aurait à faire un nouveau pas bientôt, s'il ne voulait pas risquer la stabilité de sa relation...

Le jeune homme tournait désormais totalement le dos à Lila, les bras croisés. Son regard s'était posé sur le bâtiment en face du night club, où une des fenêtres laissait entrevoir une pièce éclairée, masquée par de sobres rideaux blancs. Il ne savait pas pourquoi il avait raconté cela. Peut-être parce qu'il avait besoin de parler, lui aussi, de raconter ses angoisses, et qu'il ne se sentait pas de le faire sans commencer depuis le départ. Exposer d'abord sa confiance totale, avant d'expliquer comment elle était mise à mal, même si il s'y accrochait comme à une bouée. Mais il n'allait pas le faire avec Lila, pas ce soir. Et pas tant qu'il n'aurait pas réglé le point qui, pour le moment, lui posait le plus de problèmes. Sa voix devint encore plus froide qu'elle ne l'était jusque là, propre à transformer en glaçon chaque bouteille d'alcool contenue dans le bar.

« L'homme qui t'as touchée... Il ne me semble pas que tu aies dit le connaître. Mais tu sais ce qui est arrivée à sa femme. Et tu arrives à comprendre ses motivations, alors que son acte t'a fait du mal. Tu étais paniquée, et pourtant tu arrives à le comprendre. »

Il n'en dit pas plus, attendant de voir ce qu'elle allait lui répondre. Sans doute un truc bien rationnel auquel il n'avait pas pensé, et il espérait vraiment que ce serait le cas, parce qu'il commençait vraiment à avoir peur de ce qu'il devait entendre. Il se demandait s'il voulait vraiment savoir la vérité, si elle n'était pas telle qu'on l'enseignait à l'école. Il ne pensait pas être encore prêt à affronter cela. Mais la question était là, et Lila devait comprendre que Hugo ne pourrait pas toujours demeurer sagement à l'écart de ce genre de problèmes.
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Lila E. Wate
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MessageSujet: Re: Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila   Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila EmptyMar 25 Juin - 0:11

La colère était le pire sentiment que l'on pouvait ressentir, il faisait de nous des êtres sans pitié, prêt à tout pour détruire les personnes qui nous tenaient à coeur. J'ignorais pourquoi il fallait toujours qu'il vienne dans mes conversations, qu'il pénètre mes pensées ou celle de mon compagnons mais elle venait de le faire avec Hugo. Pourquoi était-il en colère contre moi? Je me sentais trahis... J'avais l'impression qu'à chaque fois que j'exprimais mes sentiments comme je les ressentais, qu'à chaque fois que je réussissais à m'ouvrir à une personne il finissait toujours par me trouver barbante et chiante... Hugo avait beau être un homme en or il ne faisait probablement pas exception à cette règle. J'avais envie de pleurer, pourquoi personne ne pouvait me comprendre? Je passa une main dans mes cheveux pour ignorer Hugo, il ne méritait plus que je lui porte de l'attention, il m'avait blessé... Je veux dire... Qu'elle genre d'ami pouvait faire ça? Je baissa les yeux soudainement en colère contre la terre entière... J'avais toujours pris Hugo comme l'homme parfais, comme l'exemple de l'homme que je voudrais si il n'était pas gay, je l'avais toujours aimé de tout mon coeur, je ne l'avais jamais jugé peut importe les circonstrance et maintenant il me faisait ce coup. Il me jugeait sans ce cacher une seconde, il me faisait subir sa colère alors que je n'avais rien fait... D'accord j'étais une lâche qui ne voulait pas gâcher son amitié avec Aaron, j'étais une vieille fille borné folle amoureuse d'un homme qui ne l'aimait pas, j'étais pitoyable mais au moins je le savais moi! Qu'elle différence avait-il avait moi quand on y pensait bien? RIEN! Hugo vivait une relation secrète digne d'un mauvais téléroman des feux de l'amour... L'âge du 18 ième siècle avait largement dépassé notre temps et il se devait de vivre dans le bon siècle, les relations cachés et les amourettes romantiques avec des lettres envoyé, des baisers volés dans un garde-robe et des coup de jambes sous la tables... Tous ça s'était tellement dépassé. Il se pensait réellement capable de me juger? Il était aussi pire que moi, je pouvais comprendre que s'était dur d'avouer son homosexualité mais étais-ce aussi dur d'avouer qu'on était un cupidon et que l'homme qu'on aime nous aime probablement parce que notre pouvoir agit sur lui.

Hugo était un homme sans coeur, une espèce de sasgsue prête à tout pour vous foutre sa colère en pleine gueule... Je ressentais assez ses sentiments pour savoir que cette putain de colère lui venait d'un lourd passé... Qu'il ne l'avait pas ressentit pour la première fois avec moi et qu'il était dans cette état parce qu'il n'arrivait pas à comprendre une chose... Mais quoi? J'avais beau me creuser les méninges, je ne trouvais pas la cause de sa colère. J'ai toujours pensée que je le connaissais assez pour savoir ce qui le tracassais quand ça le tracassait mais je m'étais trompé... Je ne connaissais rien d'Hugo en fait. Sa réplique me coupa comme un couteau bien aiguisé... Soit il se foutait de moi et qu'il me faisait une mauvaise blague ou sois qu'il était faché contre moi. Je me sentis horriblement mal, je n'aimais pas qu'on soit en colère contre moi, j'avais l'impression d'être une méchante garce et je préférais être aimé que détesté. Je n'avais pas beaucoup d'ami dans cette ville, on dit souvent que les vrais amis on peut les compter sur les doigts de la main, les miens sont beaucoup moins nombreux que ça. Je ne voulais pas perdre Hugo pour une pareille connerie, je voulais qu'on soit complice comme avant, qu'il me serre dans ses bras et qu'il me dise à qu'elle point j'étais magnifique et que ce mec était un connard de ne pas m'aimer... Pas qu'il agisse comme un putain d'aristocrate coincé.

Je me sentais mal de dire de pareil connerie, de pensée autant de mal quand il s'agissait d'Hugo... Il venait de faire un pas vers l'avenir et j'étais tellement fière de lui. Je ne pouvais pas pensée qu'il était méchant, j'étais égoïste de penser à mes petits problèmes pendant qu'Hugo me faisait son vrai coming out. Je me sentais mal d'être une aussi mauvaise ami... Je passa une main dans mes cheveux puis je me mordilla le doigt, je ne voulais pas juger Hugo, je m'en voulais énormément. Lila calme toi, c'est dans tes pensées il n'a pas réellement entendu ce que tu disais... CALME TOI! Je pris une bonne respiration puis je me calma enfin pour écouter son récit. 

'' Et si il finissait par refuser mon amitié parce qu'il est trop mal à l'aise? Je l'aime mais son amitié compte tellement pour moi que je n'ai pas envie de la perdre... Je suis faible et je le sais que ce n'est pas comparable à ce que tu vie mais essaie de te mettre à ma place deux secondes... Je tiens réellement à lui. Si je me foutais de lui et de le voir chaque jour je lui aurais dit depuis longtemps... J'ai juste envie que tout ce passe bien ''

Dis-je en baissant les yeux. J'avais ignorer sa remarque parce que je la trouvais hostile... J'avais l'impression qu'il me traitait sans cesse de lâche et d'incapable et ça me blessait beaucoup. J'avais réellement besoin d'être encourager si je voulais un jour réussir à avouer mon amour à Aaron et s'était loin du compte avec Hugo, il me callait sans cesse en pensant que j'étais ne faible... J'avais envie de l'envoyer chier, de lui dire de ne plus s'approcher de moi, qu'il agissait comme un connard qui se défoulait sur les autres pour oublier ce qui se passait dans sa vie. Je me sentais mal d'une certaine façon de lui en vouloir parce que je comprenais sa colère mais s'était plus fort que moi, il me brisait le coeur. Je passa de nouveau une main dans mes cheveux en levant les yeux, je ne voulais pas qu'il voit ma peine et je comptais bien mettre un masque de normalité juste pour lui montrer que j'étais plus forte qu'il ne le pensait... Qu'il aille se faire foutre.

'' Je suis lâche Hugo ça va j'ai compris... Je suis une faible qui n'arrive pas à dire au mec qu'elle aime qu'elle l'aime... C'est ce que tu voulais entendre? ''

J'en avais marre d'entendre: C'est beaucoup plus dur pour moi de faire si parce que je suis gay! OUI TU ES GAY ET PUIS QUOI? J'avais envie de lui hurler à la tête qu'être gay ne voulait pas dire qu'il pouvait jouer les matires tous les jours de sa vie... Je connaissais des gays qui avaient très bien réussit leur vie, qui se faisait accepter par la société et qui s'affirmait comme jamais. J'étais prête à l'aider quand il était question d'affirmer cette homosexualité et j'étais prête à l'aider à le cacher quand il n'était pas prêt... Il attendait quoi d'autre de moi? Je me donnais corps et âme à lui, il était mon bon ami et j'étais prête à tout pour qu'il se sente bien avec la situation et son amoureux mais je n'avais pas à endurer ses colère insignifiante et méchante.

Sa question me tourna le ventre... Comment pouvait-il me poser une tel question? Comment osait-il me dire que j'étais différente et me pointer du doigt comme si j'étais le premier monstre qu'il rencontrait... J'étais l'une de ses meilleures amies et il osait quand même me juger. Je ne pouvais pas lui dire la vérité, je ne pouvais pas lui dire que j'étais un cupidon, que je pouvais lire chaque sentiment que les gens ressentait... Même si il se sentait trahit et mis de côté, je ne pouvais pas faire grand chose pour l'aider... Je n'étais pas son amoureuse, je n'avais pas à lui dire une chose pareil. Bon d'accord il faut que je réfléchisse réellement à ce que je vais faire, lui dire ou le mener en bateau... Je savais que si je ne lui disais pas j'allais aller contre mes principes, mes valeurs et mon amitié... Si je lui disais je trahissais ma patrie et mes membres et puis merde je risquais quoi à lui dire? Il n'allait pas aller le crier sur tout les toits et même s'il le faisait, je m'en foutais, je n'avais pas honte de ce que j'étais.

'' Je suis un cupidon ''

Dis-je en baissant les yeux pour ne pas voir son dégout... Je n'avais pas envie qu'il me brise le coeur plus qu'il ne l'avait fait encore... J'avais envie de pleurer parce que s'était la première fois que je le disais comme ça à voix haute et cette personne était une personne qui était dégouté par moi... Lila respire... Breath.
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Hugo B. Kedzierski
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MessageSujet: Re: Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila   Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila EmptyMar 25 Juin - 10:50

Il ne voulait pas en vouloir à Lila, qui n'avait rien fait de mal, et qui, au fond, était une fille bien plus fragile que ce qu'elle voulait admettre. Il n'était pas réellement en colère contre elle, non. Contre lui-même, et contre le monde entier. Contre lui-même, parce qu'il était tellement lâche qu'il n'arrêtait pas de se raccrocher aux mêmes excuses. Bien sûr que ce n'était pas facile de s'assumer, on ne pouvait pas demander à quelqu'un d'accepter subitement de ne pas être celui qu'il pensait être, de s'engager sur une voie plus difficile que les autres garçons. Mais quand même, cela faisait un moment que cela durait... qu'est-ce qu'il attendait, de voir sa vie s'effriter devant lui, de tout perdre, surtout ce qui comptait le plus ? Et contre le monde aussi, il nourrissait de la rancune. Un monde impitoyable, intolérant, où il en avait vu assez pour ne pas avoir envie de s'y engager. D'ailleurs, s'il avait eu le choix, il n'aurait jamais quitté sa chambre, et s'y serait enfermé jusqu'à la fin des jours. Mais l'existence était dure, et nécessitait de faire des sacrifices. Le jeune homme ne nourrissait aucun grief à l'égard de Lila. En fait, s'il y avait de la colère, elle était secondaire. Elle ne faisait que masquer sa grande peur. Peur de l'avenir, bien sûr, mais aussi peur de ce qui se cachait dans l'ombre. Hugo savait que ce n'était pas simplement de l'ombre, que tout n'était pas rationnel, et depuis qu'il le savait, il s'inquiétait constamment, en particulier pour son copain, même s'il savait que c'était plutôt ridicule de sa part de vouloir se montrer aussi protecteur, alors qu'Asher savait sans doute mieux se débrouiller que lui.
Le dos tourné à Lila, il n'avait pas conscience de tout ce à quoi elle pensait. Il était égoïste, et il avait l'impression d'être le seul habitant de tout Tircelieu à ne pas avoir été invité à la fête. D'abord, avant toute chose, il aurait aimé savoir... peut-être. L'histoire de Lila l'énervait, car elle ressemblait trop à la sienne. Il ne pouvait pas la qualifier de lâche, non. Pas alors que lui était pire que lui. Il aurait aimé pouvoir l'aider, mais la véirté, c'était qu'il ne pouvait pas. Il avait le pire obstacle de la terre à surmonter : lui-même. Et ce n'était pas facile de gérer cet obstcle, au contraire. Il s'agissait plutôt de quelque chose de vil, d'ignoble. Parfois, il se détestait énormément.

« Non, tu n'es pas lâche. Mais tu es comme moi, tu te laisses empoisonner par cet amour que tu n'assumes pas. J'aimerais pouvoir t'éviter ces erreurs. Désolé si je ne sais pas traiter les gens avec douceur. »

Dans l'immédiat, vu l'état de Hugo, elle n'aurait sans doute pas d'autres excuses de sa part. Il savait qu'il se montrait trop froid avec elle, qu'elle ne le méritait pas. Mais ils touchaient à une corde sensible, peut-être la seule chose qui pouvait le faire sortir de ses gonds : le surnaturel. Hugo ne savait pas quoi en penser, il ne savait pas ce qui existait pour de vrai dans l'ombre, et il ne voulait pas le savoir. Et, plus il y avait des personnes impliquées, plus cela faisait mal. Des personnes à qui il tenait énormément. Même Lila, finalement. Il n'était pas bête, il voyait ce genre de choses.

« Bien sûr, c'est un risque, mais je pense que même lui préférerait savoir ce que tu ressens. Les gens n'aiment pas toujours quand on leur cache des choses aussi importantes. »

Et oui, quand il disait « les gens », il pensait à lui-même. Il n'était pas parfait, il n'avait jamais prétendu l'être, et il ne voudrait certainement pas l'être. Lui aussi avait ses défauts, il n'était pas toujours un très bon ami. Il n'était pas non plus du genre sociable, en général, il essayait de bien s'entendre avec tout le monde, mais il avait du mal à nouer des liens durables. Il ne comprenait même pas comment il avait pu se faire apprécier de quelqu'un comme Lila.
Mais alors, Lila lui sortit quelque chose qui n'avait absolument aucun sens pour Hugo.

« Un cupidon ? Tu veux dire, ces espèces de petits anges tous ronds et tous nus, qui tirent des flèches sur les gens ? »

Hypothèse totalement ridicule, Lila n'avait pas l'air d'être du genre à tirer sur les gens avec un arc. Elle était trop douce pour cela. Cependant, elle était mignonne comme un angelot, ça, c'était vrai.

« A moins que tu ne penses au fils de Vénus et de Mars ? Assez imaginatif, mais je ne trouve pas que ça te corresponde. »

Pour lui, tout cela ne voulait absolument rien dire, et il ne voyait pas pourquoi Lila avait envie de s'associer à une divinité de l'amour, alors qu'elle semblait avoir autant de difficultés dans ses histoires de cœur. En même temps, il n'avait pas envie d'apprendre qu'il y avait quelque chose de surnaturel. Malheureusement, vu que cela n'expliquait rien de sa connaissance subite de l'histoire de l'homme, il devait l'admettre. Mais le pourrait-il ? Elle semblait avoir de grands espoirs en lui, mais ce n'était pas son genre d'accepter placidement ce type d'explication. Tout ce qui ne pouvait pas se prouver scientifiquement n'existait pas, se répéta-t-il comme un mantra. Sois cartésien, et tout se passera pour le mieux.
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Lila E. Wate
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MessageSujet: Re: Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila   Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila EmptyMer 26 Juin - 1:56

Je n'aimais pas les voix froides, les répliques coupantes et la colère... J'avais l'impression qu'elle n'était jamais motivé, jamais réellement envoyé vers la bonne personne... Hugo n'était pas capable de maitriser ses émotions et elles finissaient toujours en pleine tronche d'un copain ou d'une personne qui ne le méritait pas. Ce n'était pas la première fois qu'il me faisait un coup pareil et je commençais à en avoir marre... Je n'étais pas un punshing-bag sur lequel on pouvait frapper quand bon nous semblait. Ça m'arrivait d'être en colère contre le monde entier, je l'avais été quand j'avais appris la triste nouvelle de mon changement de vie... J'allais être un monstre pour le restant de ma vie, j'étais condamné à aimer des personnes et à me faire aimer par des personnes parce que j'étais magique. Alors pour qui il se prenait merde, il n'avait pas le droit de ce mettre en colère comme ça sans raison parce qu'il en avait envie. Ce n'était pas ma faute s'il n'était qu'un vulgaire habitant, qu'il n'avait pas de pouvoir spécial et qu'il ne pouvait pas faire réellement partie d'un clan. Croyez-moi si j'avais pu choisir de ne pas avoir ce genre de pouvoir, de pouvoir être normale comme tout le monde j'aurais choisis la normalité. Malheureusement pour moi ce n'était pas mon cas! Moi aussi j'étais en colère, moi aussi j'avais envie de hurler sur les gens, moi aussi j'avais envie envie de lui parler avec ma voix de: je suis le grognons dans les septs nains. J'étais heureuse qu'il soit tourné dos à moi, qu'il ne puisse pas voir ma colère et ma peine... Tout ça venait de paire avec moi, quand j'étais en colère j'étais absolument triste, je ne pouvais pas faire grand chose. Je passa une main dans mes cheveux en écoutant ce qu'il avait à dire, j'ignorais pourquoi je lui avais dit ce genre de chose parce qu'il se foutait mais je l'avais fait. 

'' Tu ne sais pas écouter les autres Hugo... Je suis là pour toi depuis le début, je t'aide et je fais en sorte que tu te sentes bien, que tu n'es pas à prendre des décisions que tu n'as pas envie de prendre. Moi tu ne m'écoutes jamais, tu me fais comprendre que je suis faible parce que je n'ai pas de problème, parce que je suis ce que je suis... Désolé d'être moi? J'aime cette homme et je suis peut-être la personne la plus lâche que tu connaisse mais je tiens assez à ma relation avec lui pour ne pas avoir envie de la gâcher... Les hommes ont tendance à paniquer pour rien, Aaron n'est pas vraiment différent. Je suis désolé de te casser les couilles avec mes problèmes à la con mais je pensais qu'il te ferait sentir mieux, qu'il me ferait sentir mieux. ''

Dis-je en prenant une bonne respiration, maintenant j'étais en colère. J'avais beau détester ce sentiment plus que tout, je détestais encore plus le manque de respet et s'était ce que Hugo m'avait fait subir. Je me foutais qu'il est fait ses excuses, qu'il se sente mal, il m'avait fait du mal et ça ce n'était pas pardonnable. Un ami était toujours là pour un autre ami, il avait échoué et ça me mettait en colère. Je l'écouta me dire qu'il ignorait ce que s'était, il riait de moi ou quoi? J'avais l'air d'un putain de bambin avec des ailes? Je poussa un rire faux, le genre de rire qui nous fou les jetons. Je passa de nouveau une mains dans mes cheveux tout en me tournant vers lui pour lui expliquer ce que ça voulait dire.

'' Non je suis une femme qui possède des pouvoirs spéciales. Je peux faire tomber n'importe qui amoureux d'une autre personne quand je le veux... Ça marche comme ça: Le mecs ou la femmes tombent amoureux de moi et je redirige l'amour vers la personne que je veux... Je peux ressentir tout les sentiments de presque tout le monde quand je le veux, je peux savoir l'histoire en lien avec ce genre de sentiment un peut comme avec le garçon dans le bars tout à l'heure... Je dégage un truc qui attire les gens, comme quand je dansais tout à l'heure sur la piste de danse et que tu me trouvais belle et libre. Je suis devenu un cupidon quand j'ai eu atteint l'âge de 18 ans, j'ai appris une nouvelle qui m'a débalancer et qui m'a fait perdre espoir en l'amour... Comme ma mère était déjà dans ce clan, ils sont venus me chercher pour que je devienne comme eux, condamné à rendre les gens amoureux mais à ne jamais aimer... Si j'ai si peur d'avouer mon amour à Aaron c'est parce que j'ai peur qu'il tombe amoureux de mon pouvoir et non de moi, je ne veux pas le rendre malheureux... Voilà tu sais tout maintenant. ''

Dis-je en soupirant pour faire le compte dans ma tête... Je me sentais mal de lui dire ça comme ça mais je savais qu'il allait pouvoir me poser les questions qu'il voulait maintenant.
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Hugo B. Kedzierski
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MessageSujet: Re: Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila   Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila EmptyMer 26 Juin - 9:59

Il était sans doute trop tard pour songer à se réconcilier avec Lila... La jeune femme avait l'air de tout prendre pour elle, et elle n'allait certainement pas accepter de le comprendre. Hugo savait qu'il ne pourrait plus réparer les dégâts occasionnés ce soir. Pourtant, il ne se sentait pas coupable. Peut-être parce qu'il en avait assez d'apprendre que tout le monde finissait par lui cacher quelque chose et que cela le rendait dingue. Ou peut-être parce qu'il avait l'impression qu'avec elle, il fallait toujours prendre des pincettes, parce qu'elle se vexait rapidement, et pour des choses qui, à ses yeux, étaient stupides. Les filles étaient vraiment un nœud à problème ! Comment pouvaient-elles croire que les garçons étaient censés les comprendre facilement ? Elle aurait sans doute eu un meilleur appui en s'épanchant sur l'épaule d'une copine, dont la tête fonctionnerait de la même manière... Il commençait vraiment à croire que le mythe de l'impossibilité de comprendre une femme était bien vraie. Bon, d'accord, c'était aussi de sa faute, mais il ne voyait vraiment pas où était le problème. Elle avait raison de dire qu'il ne savait pas écouter les autres. Il n'avait jamais été très doué avec autrui, alors ce n'était pas étonnant. Mais il ne voyait pas pourquoi c'était elle qui était le plus en colère, alors qu'elle était visiblement en train de se payer sa tête en lui racontant des histoires farfelues de dieu romain à la forme d'angelot. Non, mais vraiment, comment est-ce qu'il pouvait la croire ? Hugo n'était pas prêt, mais cela, elle ne l'avait pas senti. Dans d'autres circonstances, il aurait pu l'écouter. Mais elle était en train de lui déverser toute sa haine sur lui, donc il ne voyait pas du tout pourquoi il devrait prendre ses explications pour autre chose qu'une manière de lui faire du tort, en le poussant à croire au fantastique alors que cela ne pouvait exister. Même s'il avait en partie admis son existence, cela ne voulait pas dire qu'il ne vivait pas dans le dénis. Plus elle continuait, plus elle l'enfonçait. Mais ce n'était pas ce qu'elle disait de lui qui lui faisait mal. Il savait qu'il y avait une part de vérité, bien que son ton rageur laissât aussi entendre qu'elle se laissait guidait par ses émotions, ce qui remettait en cause son objectivité. C'était bien une fille, ça, à ne pas comprendre les choses simples. Quand il lui disait qu'il ne la trouvait pas lâche, ce n'était pas une raison pour penser qu'elle était faible. Fragile, ça, oui ; elle était plutôt émotive, et pas du tout du genre à contrôler sa colère. Un rien semblait l'énerver, la panique, ou la briser, pour ce que voyait Hugo. Mais pas faible, où allait-elle chercher cela ? Ce n'était pas parce que les mots se ressemblaient qu'ils étaient des synonymes, mais il ne prit pas la peine de le lui signaler. Cela n'aurait contribué qu'à la rendre un peu plus en colère, et Hugo ne voulait pas lui faire du mal. Simplement, il ne comprenait pas ce qu'elle lui reprochait vraiment, à part de se sentir offusqué quand il constatait qu'elle lui cachait des choses essentielles. Il comprenait pourquoi il n'avait pas de copine : c'était vraiment trop difficile de comprendre ce qui tourmentait une fille. Au moins, les garçons étaient beaucoup simples : ils étaient directs, et ils ne s'embarrassaient pas de sentiments.

« Ton jugement est obscurci par la colère. Cela dit, je veux bien admettre que je ne sais pas écouter les autres. Traite-moi de tous les noms que tu veux si ça peut te défouler, ça ne changera rien. Tu es aussi égoïste que moi, Lila, et tu ne tiens pas bien l'alcool, mais ça, tu ne l'admettras jamais. Tu sais ce que tu me reproches vraiment ? Pas de m'être comporté comme un con parce que j'ai eu l'impression que tu me mentais. Tu serais assez intelligente pour le comprendre. Ce que tu me reproches, c'est de ne pas être celui que tu voudrais que je sois. D'accord, tu détestes les homophobes, alors quand tu vois que j'ai un souci, tu n'hésites pas à foncer. Mais à tes yeux, je suis juste le chic type, le mec parfait avec qui tu pourras rendre jaloux ton Aaron. J'ai pas raison ? Tu as envie de le rendre jalouse, et je suis vraiment le garçon idéal. Comme je suis gay, je ne demanderai jamais d'aller trop loin, mais comme je ne l'assume pas, tout le monde peut croire que je suis ton copain. Tu peux critiquer mes choix lamentables, le fait que je me serve de toi de façon aussi ignoble, mais tu n'es pas mieux que moi, loin de là. »

Il savait qu'il se montrait très dur avec elle, mais ce n'était pas son problème. Il n'avait jamais pensé une telle chose d'elle, jusque là, mais en ce moment... Elle lui envoyait des mots affreux, alors il ne trouvait pas d'autres solutions que d'en faire de même. Et peut-être que lui non plus ne tenait pas très bien l'alcool, qu'il n'aurait pas dû commencer sa soirée en se saoulant. Mais bon, elle pensait qu'il était un enfoiré ? Alors elle allait voir de quoi il était capable, et ce n'était pas beau à voir. Il n'était même pas sous le coup de la colère contre elle, non. Il avait simplement admis que, pour ce soir, c'était trop tard pour sauver les meubles, alors autant lui rendre ses coups. Qu'il eût tort ou non, ce n'était pas son problème : il n'aimait pas être attaqué, et si elle n'était pas capable de prendre sur elle pour en discuter calmement, alors il ne voyait pas pourquoi il ferait des efforts de son côté.

« Ha, donc je suis censé croire que tu es une espèce de bourreau de cœur ? Pardonne-moi si je te parais un peu cruel, mais je ne crois pas à la magie. Je suis un scientifique, je cherche des réponses rationnelles, et ça... impossible à prouver. Tu es sûre que ce n'est pas toi qui est en train de te foutre de moi, là ? C'est vrai que ce serait amusant, tu aurais de quoi rire à chaque fois que tu me verrais parce que je t'aurais cru ? Laisse tomber, Lila, je ne suis pas prêt. »

Il voulait dire en réalité qu'il n'était pas prêt de croire au surnaturel. Il avait envie de savoir, bien sûr, mais en même temps, il ne le désirait pas. Même sa curiosité avait un frein, parce qu'il n'avait pas envie de devenir fou. Enfin, si elle se comportait comme une créature bizarroÏde, ou voulait le lui faire croire, là, il se sentait vraiment trahi. C'était justement pour cela qu'il réagissait aussi froidement depuis tout à l'heure, et elle, au lieu de faire machine arrière, attendant le moment où il pourrait accepter la réalité, elle la lui jetait en pleine face, en sachant parfaitement qu'il ne pouvait pas y croire, et qu'il allait donc penser qu'elle se moquait de lui ? Dire qu'il la prenait pour une amie...
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MessageSujet: Re: Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila   Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila EmptyMer 26 Juin - 16:32

J'étais réellement la pire garce que dieu est pu mettre sur terre... Je m'en rendais compte maintenant que je subissais la réponse d'Hugo. Réponse qu'il avait faite parce que je l'avais complètement attaqué et je m'en voulais maintenant que j'y repensais l'esprit calme. J'étais la personne la plus égoïste sur terre, la personne la plus horrible et méchante... J'avais pensée à mes petits problème alors qu'Hugo s'efforcait de me raconter sa vie, pendant qu'il s'efforcait de me faire comprendre que mon étape de vie n'était pas si horrible que ça enfin de compte. J'avais gâché le moment magnifique de son aveux, j'avais passé par dessus en le félicitant mais en n'en faisant pas tout un cas... Il aurait mérité que je fasse une parade, que je tourne le monde pour que tout le monde comprenne l'effort qu'il venait d'accomplir. J'avais beau dire que j'avais le coeur brisé, que je faisais horriblement pitié parce qu'il avait agit comme un trou de cul, j'avais fait comme lui... Je n'étais pas la victime dans la situation, je n'étais pas celle qu'on devait plaindre mais celle qu'on devait pointer du doigt. Je me rongea l'ongle en baissant les yeux, ce n'était pas moi ça. Je m'était laissé contrôlé par ce qu'il avait ressentit et je l'avais pris à la lettre pour mettre mes sentiments au même compte. Je m'en voulais, habituellement je ne me laissais pas aussi facilement manipulé, du moins contrôler... Je me sentais horrible, dégoutante. Je passa une main dans mes cheveux paniqué. Je devais m'excuser, je devais faire en sorte qu'Hugo me pardonne... Il faisait partit de mes meilleurs amis et j'avais besoin réellement de lui, je voulais continuer à l'aider dans son cheminement et il me faisait du bien quand j'y pensais, il me distrayait. Jamais je n'aurais demandé que sa se finisse comme ça, je ne voulais pas me chicaner avec lui, je le respectais et je refusais que ça se finisse comme ça. Je me leva doucement pour lui prendre la main et je lui murmura.

'' Je suis désolé Hugo... Je ne pensais pas mes mots... Pardonne-moi ''

Dis-je tranquillement en lâchant sa main de peur qu'il me l'enlève brusquement... J'avais encore un petit espoir, aussi minime soit-il, qu'il me pardonne et qu'on redevienne de bon ami. J'ignorais si s'était à cause de l'alcool ou du fait que j'étais un cupidon qui ressentait tout mais je pouvais ressentir la peine maintenant, ma peine. Je passa de nouveau une main dans mes cheveux pensant que le stresse que je ressentais présentement allait disparaitre. J'avais cru faire la bonne chose en lui disant ce que j'étais, mentir n'était jamais la bonne solution, la vérité finissait toujours par nous revenir en pleine tronche... Il aurait pensée quoi de moi quand il aurait appris que je lui avais mentit sur ce que j'étais, il ne m'aurait plus fait confiance, du moins jamais! Maintenant il m'en voulait et il croyait que je lui racontais des bobards pour rire de lui mais ce n'était pas le cas.

'' C'est pas grave que tu crois pas en ce que je te dis... Je comprend que tu ne sois pas prêt mais ce ne sont pas des mensonges. ''


Dis-je simplement en passant une main dans mes cheveux de nouveau, je n'allais certainement pas lui en vouloir parce qu'il refusait de croire en ce que je disais... Si j'étais humain moi aussi je ne croirais pas un mot de ce qu'on m'expliquait. Je passa une main dans mes cheveux encore et encore puis je tourna mes yeux vers lui, j'aurais pu lui prouver le tout en le faisant tomber amoureux de moi mais je n'avais pas réellement envie de le faire paniquer encore plus.
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Hugo B. Kedzierski
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MessageSujet: Re: Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila   Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila EmptyMer 26 Juin - 18:04

Et une soirée vraiment gâchée. Elle avait mal commencé, Lila avait réussi à l'égayer un peu, mais finalement, tout était revenu au point de départ. Il aurait dû savoir que ce n'était pas le moment de traîner dehors. Il aurait mieux fait de rester chez lui à se morfondre. Avec un peu de chance, il se serait endormi, et il aurait passé une soirée lamentable, mais calme. Peu importait désormais où ils en étaient : Hugo ne voyait pas trop comment ils allaient pouvoir s'en sortir. Chacun avait dit des vérités blessantes sur l'autre, et il fallait attendre que cela passe. Il fallait toujours un peu de temps pour penser ses plaies, surtout qu'il estimait s'être montré plus dur. Il était très gentil, c'était vrai, mais il n'aimait pas qu'on lui gueulât dessus. Quand on haussait la voix sur lui, il ne fallait pas s'attendre à le voir se coucher : même s'il avait tort, il préférait encore dire ce qu'il avait sur le cœur. On avait tendance à le prendre pour quelqu'un de facilement accommodant, et donc de facilement écrasable, mais il avait son caractère, et ceux qui le cherchaient le trouvaient à coup sûr. Le jeune homme n'avait donc pas l'intention de revenir en arrière. Et pas d'excuses ce soir. Le lendemain, quand il serait vraiment calmé, il téléphonerait à Lila pour lui demander de pardonner son attitude. Mais pas ce soir. Il ne croyait pas qu'on pouvait effacer une dispute d'un coup de baguette magique, et certainement pas dans le feu de l'action. Aussi fut-il complètement désarçonné quand il constata que Lila s'écrasait devant lui, lui présentait ses excuses, alors qu'elle aurait dû réagir plus violemment. Elle ne disait pas grand-chose, mais Hugo avait l'intuition qu'elle culpabilisait de ne pas avoir été assez attentive à lui. Quel idiot il faisait... mais elle n'était pas obligée de le constater. Elle serait encore capable de le contredire, alors qu'une minute plus tôt, elle aurait tout fait pour le convaincre qu'il en était un. Vraiment, il ne comprenait pas comment fonctionnait une fille... Il lui laissait sa main, mais elle la lâcha, et il la laissa faire.

« Ça va, Lila, tu as le droit de les penser. Tu ne vas quand même pas nier tout ce que tu as dit pour revenir dans mes bonnes grâces ? »

Il rit, mais le cœur n'y était pas. Il avait l'impression que c'était ce qu'elle faisait, et il éprouvait assez d'amitié pour elle pour s'en sentir gêné. Il avait encore plus le sentiment d'être un monstre qui la forçait à s'oublier pour ne penser qu'à lui, comme elle le lui avait dit peu avant, mais il ne savait pas comment gérer cela. A part peut-être lui faire comprendre qu'elle devait aussi penser à elle, et pas uniquement dans les moments où elle était en colère contre lui. Elle tolérait trop de choses de sa part, alors qu'elle aurait dû s'expliquer avec lui. Pas étonnant qu'elle n'arrivât à rien avec Aaron. Dès que l'amitié était en jeu, elle faisait machine arrière. Évidemment, il ne lui en voulait pas. Mais il ne pouvait pas non plus la traiter comme une poupée. Elle l'avait cherché, elle l'avait trouvé. Mais à présent, il ne savait plus quoi faire. Le jeune homme se retourna, son visage le plus inexpressif possible pour lui cacher son trouble.

« Tu ne devrais pas t'attacher comme ça à moi, ce n'est pas sain. Tu ne vas pas perdre mon amitié juste parce qu'on s'est pris la tête. Vous les filles, vous êtes si compliquées... c'est si dur que cela, que de dire une bonne fois pour toutes les choses, avant de passer à autre chose ? Je suis vif, mais pas rancunier. Si j'exigeais de toi de ramper pour que tu restes mon amie, je serais le type le plus ignoble de la terre. Tu comprends ce que je veux dire ? »

Sa question était énoncée sur un ton préoccupé, comme si cela l'inquiétait, et il n'en était pas content, car il aurait aimé être maître de ses émotions. S'il commençait à être sensible, Lila n'allait pas comprendre ce qu'il était en train de le dire ; pire, elle le prendrait pour un reproche, alors que ce n'en était pas un.
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Lila E. Wate
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MessageSujet: Re: Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila   Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila EmptyLun 1 Juil - 0:46

J'avais l'impression d'être la personne la plus enmerdante du monde... J'ignorais pourquoi! J'avais l'impression d'être abonné aux livres: Comment mettre une soirée pas tellement passionnante encore moins passionnante. Mais qu'est-ce qui clochait avec moi? Est-ce que j'étais si enmerdante que ça? Tant de question pour si peut de réponse... Je paniquais. Bon d'accord je n'étais pas réellement le genre de personne aventurière qui bravait toute les règles parce que s'était amusant de ressentir une adrénaline quelconque... Non moi j'adorais rester dans mon cocons quotidien avec mon semblant de petit ami et mon appartement confortable. Je n'aimais pas brusquer les gens, je n'aimais pas me faire détester... J'ignorais si s'était parce que mon père m'avait abandonné trop jeune et que je n'étais plus capable de me faire abandonner mais je n'avais pas envie qu'hugo m'abandonne comme les autres. J'ignorais pourquoi mais d'une certaine façon Hugo me foutait la trouille de ma vie, il me donnait l'impression de tout connaitre de moi, de pouvoir révéler mes moindres secrets aux mondes entier sans même cligner des yeux. J'avais l'impression qu'il était beaucoup plus cruel que ce à quoi je m'attendais... Moi j'étais naïve, facilement contrôlable et réellement gentille. J'adorais faire plaisir aux gens, j'adorais qu'on m'aime et j'aimais les écouter quand ils avaient des problèmes juste pour qu'ils se sentent mieux. La réalité était que je n'aimais pas me faire sermonner et qu'hugo me faisait subir se traitement constamment.

'' Je ne pensais pas tout mais oui j'en est pensée. ''

Dis-je en haussant les épaules avec franchises... Je ne voulais pas blesser, j'avais beau être franche et ne pas être à l'aise avec le mensonge, je détestais encore plus la peine. La phrase qu'il me sortit commença d'abord par me rendre furax... Pour qui se prenait-il pour me dire quoi faire? Si je voulais jouer les trouillardes et envoyer tout le monde merder est-ce que s'était son problème. Je passa une main dans mes cheveux en réfléchissant longuement à c'est phrase... Hugo n'était pas si méchant, il me faisait peur mais il n'était pas méchant... Je devais penser au bon côté des choses et non juste aux mauvaises.

'' Je ne suis pas amoureuse de toi Hugo, je ne pense pas que tu pourrais un jour être celui que j'aimerais... Certes tu es un homme adorable et je t'aime beaucoup, je continue de croire que tu es un homme parfais mais ça ne veux pas dire que je te veux... Je sais faire la différence entre amour et amitié je suis pas une gamine. Je ne rampe pas devant toi, suis-je à ce point pitoyable pour que tu me décrive ainsi? ''

Dis-je curieuse d'en savoir plus... Il avait l'air de croire que j'étais faible, il avait beau dire que je ne l'étais pas... Il le disait dans presque toute ses phrases... Je commençais à me sentir troublé et mis au défi... J'allais lui montrer ce qu'une vrai dur de dur ferait, je vais embrasser Aaron et lui montrer que je peux avoir ce que je veux quand je le veux.

[HJ: Désolé du retard mon loulou Coeur, j'ai fait deux conjonctivite dans les deux yeux et j'étais pas capable de voir la lumière... C'est terminé maintenant je recommence à répondre MDR ]
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Hugo B. Kedzierski
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MessageSujet: Re: Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila   Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila EmptyMer 3 Juil - 14:13

Hugo avait cessé de penser que les choses pourraient être un jour simple, dans sa vie. Tout semblait inlassablement se compliquer, comme s'il était fait pour avoir des ennuis, pour ne jamais réussir à prendre la voie la plus rapide. Il y avait toujours des complications, des obstacles à son bonheur, des peurs qui le paralysaient, des espoirs qui ne faisaient que le brûlaient. Il ne serait jamais à l'aise en société, jamais. Et apparemment, jamais il ne réussirait à être à l'aise avec un ou une ami(e). Même dans ces moments-là, il ne savait pas comment réagir, et commettait toujours un impair, c'était inévitable. Le jeune homme n'aimait pas l'idée de se fâcher avec l'un d'entre eux, mais c'était presque comme si son caractère le menait à la solitude. Quelqu'un comme lui ne pouvait se permettre de dire des choses à la légère, car il pouvait être sûr qu'il y aurait un retour de bâton. Non, mais qu'est-ce qui n'allait pas chez lui ? Bien sûr qu'il avait le droit de penser ce qu'il voulait ; d'ailleurs, si Lila pensait secrètement qu'il était le pire enfoiré de la Terre, elle en avait totalement le droit. Elle n'était pas obligée non plus de se forcer à être gentille avec lui, du moment qu'elle lui accordait le respect minimal auquel n'importe quel être humain a le droit. Oui, mais la pensée ne doit pas non plus prendre le pas sur toute la réflexion. On voyait ce que cela donnait. Du moment qu'au final, on assumait ce que l'on pensait une fois que les mots étaient sortis, alors on méritait d'être qualifié d'homme, selon Hugo. Cependant, ce n'était pas la solution diplomatique, chose qui n'était absolument pas son fort. A ses yeux, c'était une manière de se montrer hypocrite, même s'il reconnaissait qu'il était nécessaire parfois de savoir tenir sa langue. Au moins quelque chose qu'il arrivait à faire, quand il n'était pas énervé. Sinon, il reconnaissait que cela faisait du bien aussi, des fois, de se faire gueuler dessus. Cela remettait les choses à leur place, et Hugo pensait souvent que sa mère ne l'avait pas assez engueulé, quand il était petit. Il aurait appris au moins à ne pas penser qu'à lui...

« T'es pas pitoyable, Lila, mais tu m'idéalises trop. Je sais que tu n'es pas amoureuse de moi, je connais l'étendue de tes sentiments pour un certain garçon... Mais tu me mets un énorme fardeau sur les épaules, à croire que je suis parfait. Je n'en vaux pas la peine. Je suis un mec comme les autres, j'ai de vraies qualités comme d'énormes défauts, mais j'ai des failles. J'ai l'impression que tu ne les vois pas... mais que tu les voyais quand tu étais en colère contre moi. Tu étais peut-être plus dans le vrai... »

Hugo avait toujours eu de l'orgueil. S'il avait envie de se rabaisser un peu, ce n'était pas pour le plaisir de dire du mal de lui-même. Il avait simplement conscience qu'il n'aiderait pas Lila en la laissant aveugle à ses nombreux défauts, comme sa lâcheté, sa maladresse, son égoïsme. Comment pouvait-elle avoir une opinion aussi positive de lui-même, il n'en avait aucune idée. Lui conservait toujours un minimum de distance, parfois quelques centimètres à peine, pour se dire que la personne avait des défauts. C'était comme une zone d'amortissage : il en avait conscience, mais il ne s'y attardait finalement pas, considérant que ce n'était pas important. On devait toujours prendre une personne pour ce qu'elle était, non pas comme on la voulait. C'était sans doute pour cela qu'il conservait son amour intact pour son petit ami, alors qu'il avait peur de le voir tremper dans des meurtres. Ou qu'il aimait finalement sa mère, alors qu'il lui reprochait énormément de choses et ne pouvait s'empêcher de la critiquer. Quand il aimait, Hugo acceptait beaucoup. Mais pas au point d'accepter tout et n'importe quoi non plus : il n'aurait pas supporté une chose, de se faire traiter comme un moins que rien et d'être mené en bateau. Cela, c'était inacceptable. Pour le reste, chacun a le droit de ne pas être parfait. Et c'était aussi son droit.
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MessageSujet: Re: Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila   Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila EmptyMer 3 Juil - 19:51

Personne ne pouvait vivre à Tircelieu et ce dire que leur vie allait être facile... Cette ville apportait son lot de problème et de malheur. Croire qu'il y avait un meurtrier dans cette ville était comme croire en la fée des dents, croire que le père noël vivait au pôle nord avec tous ses lutins... Complètement ridicule. J'étais la mieux placé pour savoir que les êtres surnaturels existaient vraiment, j'en était un moi-même. Seulement j'avais beau faire partie de c'est espèce étrange, je n'en connaissais pas pour autant l'existence. Comment je pourrais savoir qu'il existe d'autre personne comme moi? Comment je pourrais connaitre les pouvoirs des autres si personne ne désire le confier à personne. Je n'avais pas honte de ce que j'étais, je ne pensais pas que j'étais un monstre affreux au contraire, je pensais que je faisais le bien autour de moi... Pourquoi me cacher? Je pouvais comprendre qu'Hugo puisse se sentir perdu, mal dans sa peau au travers de tous ses secrets et de cette ville mais aurait-il autant peur entouré d'humain? J'ai vu beaucoup de ville avec des carnages, des fusillades et des trucs du genre... Tous aussi violent les uns que les autres. Pourquoi se sentait-il autant paniqué de vivre dans une ville ou rien ne se cachait... Moi je ne me cachais pas de lui. Toute civilisation cachait ses propres secrets, personne ne pouvait faire en sorte que sa change. Imaginez qu'on dise aux nouvelles qu'il y a eu dix milles morts au lieu de dire qu'il y a eu des domages collatéraux dans tel ou telle ville... Les gens paniqueraient presque autant.

'' Je suis peut-être la personne la plus naïve que tu connaisses mais j'adore voir le bon en chaque personne... Je ne suis pas idiote je sais que tu as beaucoup de défaut  comme tout être humain d'ailleurs mais j'aime voir le bon en toi... J'aime croire que chaque personne à une face caché extraordinaire qui ne mérite qu'a être découverte... Alors oui je suis peut-être naïve mais j'aime mieux voir le monde sous un oeil positif que de voir toujours le négatif dans tout. ''

Dis-je en passant une main dans mes cheveux... Je ne connaissais pas l'égoïsme, certes je l'avais déjà expérimenté quelque fois sans m'en rendre compte mais il ne faisait pas partie des traits de mon caractère. Pour moi tout était tellement simple, aimer une personne et faire en sorte qu'elle te rende l'appareil, que ton amour ne soit pas complètement gaspillé. Je n'avais pas besoin de penser que cette dite personne était égoïste, manipulatrice ou méchante... Pour moi rien de ça n'avait d'importance parce que quand on aimait réellement une personne elle faisait ressortir le meilleure de nous. J'espérais réellement qu'Hugo m'aimerait assez pour me laisser être moi sans me juger mais ce n'était pas le cas. J'espérais l'aimer assez pour lui faire changer d'avis, lui faire croire qu'il était une bonne personne. Pensait-il réellement que je l'aimais et que j'étais trop naïve pour voir que tout être humain possède sa part de défaut et qu'on ne peut pas faire grand chose... J'ai toujours cru que la confiance se méritait, dans mon cas, je n'ai jamais trouvé une personne digne de la recevoir... Je crois qu'hugo à fait en sorte que personne ne l'est... J'ai perdu espoir en l'amitié réel.
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MessageSujet: Re: Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila   Les vrais amis ne vous laissent pas tomber # Lila EmptyJeu 4 Juil - 13:58

La soirée commençait à devenir beaucoup trop longue... Hugo l'avait déjà mal commencée, il n'avait pas envie de la terminer en se prenant la tête avec une amie. Lila essayait d'arrondir les angles, de le faire revenir à son état initial, mais elle n'avait pas conscience que ce n'était pas possible. Hugo était dégoûté, il n'avait plus envie de s'amuser, plus envie de rien du tout, à part peut-être d'aller dans son lit, ou dans celui d'Asher si seulement celui-ci avait été là. Il est certes difficile d'être en colère contre une personne qui dit du bien de vous, et il n'était pas du tout énervé pour toutes les vérités qu'elle avait sorties. Non, simplement, il avait l'impression qu'il n'arrivait à rien avec elle. Il avait beau essayé de lui dire de ne pas trop s'attacher à lui, ou du moins, de ne pas le voir comme quelqu'un de parfait, elle continuait dans sa lancée, et c'était très... gênant. Elle était libre de faire ce qu'elle voulait, mais si elle pouvait éviter de ne voir que le bien en lui, il se sentirait beaucoup mieux. Elle était bien gentille, mais elle se faisait du tort sans même s'en rendre compte. Elle lui mettait la pression, à lui, le forçant à être quelqu'un qu'il n'était pas, une personne épurée de ses défauts. Et s'exposant ainsi à une cruelle déception chaque fois qu'elle se rendrait compte qu'il n'était pas comme elle l'espérait. Cela s'était prouvé ce soir : il ne s'était pas montré aussi attentif à elle qu'elle l'aurait méritée, et elle lui avait explosé à la figure. Hugo secoua tristement la tête. Rien de bon ne pouvait encore en sortir. Il approcha la main de Lila, et lui posa le doigt contre les lèvres.

« Je sais, tu veux voir le bon côté des choses, tu as raison. Ça prouve que tu es une vraie amie, que tu ne t'embarrasses pas des défauts des autres... »

Malgré ce compliment, on sentait le « mais » qui transparaissait dans sa voix. Il avait l'impression qu'elle ne comprenait pas, même quand il le lui expliquait, alors que c'était tellement simple à ses yeux. Une explication supplémentaire ne servirait à rien. Pourquoi est-ce qu'elle l'écouterait maintenant, alors qu'il s'acharnait à lui faire comprendre qu'il ne voulait pas n'être qu'une image idéale à ses yeux ? Il voulait être une personne à part entière, pas quelqu'un qu'elle pouvait s'approprier et qu'elle pouvait aider comme le ferait une mère. Il ne pouvait pas s'ouvrir sur ses problèmes, ni vouloir compatir sur les siens, tant qu'elle continuerait de le voir comme cette image de l'homme idéal.

« Je vais rentrer, on a fait assez de dégâts comme cela. Je t'appellerai demain, quand on sera sobres. D'accord ? J'ai besoin de sommeil. »

Il avait l'air affable, mais il ne demandait pas son avis. Il était décidé à rentrer chez lui. Demain, il serait temps de parler de tout cela. Mais ce soir, tout était trop vif. Et, s'il avait blessé Lila, Hugo savait aussi qu'elle avait semé une graine en lui... une graine qui pouvait s'avérer destructrice.
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